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Newcastle inflige une correction au PSG

La pluie battante de St James’ Park n’a pas épargné les Parisiens hier soir. Pour son deuxième match de Ligue des Champions, le PSG s’est liquéfié à Newcastle (1-4), sombrant face à l’intensité des Magpies. Avec cette déroute retentissante, Paris cède déjà la première place du groupe F. Une gifle inaugurale qui pose question sur le projet Enrique à Paris. 

Un fiasco collectif

On pouvait s’attendre à un match difficile à Newcastle, requinqué par ses derniers résultats. Mais là, Paris a complètement explosé en plein vol. Le schéma ultra-offensif d’Enrique, un 4-2-4 très alléchant sur le papier, a montré toutes ses limites sur le terrain. Pris dans l’étau du pressing anglais, les Parisiens ont multiplié les pertes de balle, à l’image du capitaine Marquinhos sur l’ouverture du score. 

Au milieu, le jeune duo Ugarte-Zaïre Emery a souffert face aux vagues adverses, incapable de fluidifier le jeu ou de stopper l’hémorragie. Devant, le quatuor Mbappé-Dembélé-Ramos-Kolo Muani est resté spectateur, muselé par l’organisation diabolique des Magpies. Même le gardien Donnarumma n’a pas été épargné, coupable sur le 4ème but. Bref, un naufrage collectif dans une ambiance volcanique.

Une communication hasardeuse

Face à cette déroute, la communication parisienne interroge. Plutôt que les cadres, ce sont les petits nouveaux qui ont été envoyés au front médiatique. Un choix fort, mais des déclarations étonnantes. Car entre le «ce n’est pas un match raté» de Zaïre-Emery et les «petits détails» de Ramos, on frise le déni. 

Difficile en effet de résumer cette défaite à des détails, quand l’écart au score est abyssal. Mention pour la sobriété d’Ugarte, qui reconnaît les manques «tactiques et mentaux» du PSG. Une lucidité bienvenue, même si l’Uruguayen botte en touche sur les responsabilités.

Enrique assume, mais jusqu’à quand ? Luis Enrique

Car le principal responsable, c’est évidemment l’entraîneur Enrique. En conférence de presse, il a endossé le fiasco : «Je suis le premier et le dernier responsable de ce résultat.» Une prise de responsabilité nécessaire, mais suivie d’une défense étonnante de ses choix tactiques.

Selon Enrique, son schéma ultra-offensif était «la meilleure option», et il ne regrette pas de ne pas l’avoir modifié à la pause. Pourtant, la souffrance de ses joueurs ne trompait pas. Va-t-il s’entêter avec ce 4-2-4 bancal ? Jusqu’à quand le PSG acceptera-t-il ces expérimentations hasardeuses ?

Le spectre de l’élimination

Même si Paris reste dans la course, ce fiasco pose question. Les errements tactiques et le manque de réaction interpellent. Surtout, cette défaite met la pression sur la double-confrontation à venir contre le Milan AC, concurrent direct pour la qualification. 

Avec un seul point, les Rossoneri sont au pied du mur. Mais attention à l’orgueil blessé des Milanais, qui voudront secouer l’ogre parisien. Si Paris venait à s’incliner face au Milan, l’élimination précoce guetterait déjà Enrique. Le spectre plane sur le PSG, qui doit absolument se relever contre Benfica avant d’aller défier les Diables Rouges.

Une situation précaire

L’aventure Enrique à Paris ne tient qu’à un fil. Le sursis est mince pour l’Espagnol, qui n’a déjà plus le droit à l’erreur sous peine de sombrer. Une situation très précaire après seulement 8 matchs, bien loin des rêves de jeu champagne vendus cet été. La réalité du terrain est implacable, et Enrique est désormais sur un siège éjectable. 

A lui de trouver rapidement des solutions pour relancer la machine et sauver sa tête. Car les supporters commencent à s’impatienter après cette nouvelle désillusion européenne. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses critiques visent déjà Enrique, jugé trop tacticien et déconnecté du groupe. Les banderoles au Parc risquent également de se faire plus menaçantes lors du prochain match à domicile…

Quid des leaders ?

Autre point noir, le silence assourdissant des cadres parisiens après cette débâcle. Ni Mbappé ni Marquinhos n’ont pris la parole, laissant les petits nouveaux gérer la crise médiatique. Un manque de leadership criant, qui questionne sur l’implication des têtes d’affiche dans ce nouveau projet. 

Surtout, cette mise en retrait interroge sur leur relation avec Enrique. Se sentent-ils vraiment comme les leaders sous ses ordres? Leurs egos surdimensionnés supportent-ils la rigueur tactique de l’Espagnol ? Des tensions sourdes qui pourraient fragiliser encore plus l’édifice parisien, déjà au bord de l’implosion.

Le spectre de l’élimination plane déjà sur Enrique et ses hommes. La situation devient très inconfortable, et le mois d’octobre s’annonce capital pour l’avenir du coach à Paris. Au bord du gouffre, le PSG n’a plus droit à l’erreur sous peine de revivre un terrible cauchemar européen. L’heure de vérité approche pour l’ère Enrique.

Antoine Burdin
Rédigé par Antoine Burdin le
Antoine Burdin, rédacteur passionné du blog footix.fr, est un auteur chevronné et fervent fan de football. Avec une expertise inégalée dans le monde du football, il a accumulé une expérience précieuse en couvrant les matchs, les équipes et les joueurs. Sa plume captivante et son amour indéfectible pour le sport en font un chroniqueur incontournable pour tous les passionnés du ballon rond.
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