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Ligue des champions : résumé des huitièmes de finale aller
La phase aller des huitièmes de finale de la ligue des champions s’est achevée le 21 février. Si certains favoris ont tenu leur rang, on a toutefois eu quelques scénarios surprises.
Des Citizens tout en contrôle
Le champion d’Europe en titre a parfaitement assumé son rang sur le terrain de Copenhague. En effet, Manchester City s’est imposé facilement face aux Danois sur le score de 1-3.
Le tenant du titre a fait la différence dès le début de match. Kevin De Bruyne a notamment ouvert le score dès la 11e minute de jeu. Si Magnus Mattsson a égalisé, après à une erreur du gardien Ederson, Bernardo Silva (45e+1) a permis aux Mancuniens de reprendre les commandes. C’est finalement Phil Foden (90e+2) qui a fait le break et qui permet au champion d’Angleterre de faire un pas vers les quarts.
Le Real Madrid : malmené, mais vainqueur
En déplacement à Leipzig, le Real Madrid a dû bricoler sa défense et composer sans son atout numéro un, Jude Bellingham. C’est avec de nombreux absents que le Real Madrid s’est ainsi présenté en Allemagne.
Les Allemands eux ont multiplié les occasions en première mi-temps, obligeant Andriy Lunin à enchaîner les arrêts. Mais comme d’habitude, le Real Madrid demeure insubmersible et sort vainqueur. Cette fois-ci, le héros est le dénommé Brahim Diaz. L’espagnol a offert la victoire aux Merengues grâce à une superbe frappe enroulée du pied gauche.
Le PSG prend une option
Face à une équipe de Real Sociedad diminuée, le PSG a pris une option pour les quarts de finale grâce à sa victoire (2-0). Loin d’être flamboyants dans le jeu, les hommes de Luis Enrique ont réalisé l’essentiel au Parc des Princes.
Il faut dire que les Parisiens ont été bien loin de leur meilleur niveau. De plus, ils se sont confrontés à des Espagnols très volontaires sur le terrain. Agressé et bousculé en première période, le PSG a finalement remporté cette première manche grâce à Kylian Mbappé (58e) et Bradley Barcola (70e).
Le Bayern : le perdant surprise
Après la correction reçue face au Bayer Leverkusen (3-0), le Bayern avait à cœur de se racheter en ligue des champions. Pourtant, les Bavarois se sont complètement ratés sur la pelouse de la Lazio.
Si les Italiens ne se sont pas montrés particulièrement dangereux, les Allemands ont eux été ternes durant toute la rencontre. Avec 17 tirs/0 cadré, les hommes de Tuchel ont été punis à la 69e minute sur un penalty provoqué par Dayot Upamecano. Le Français ayant été expulsé dans la foulée. Une bien triste soirée pour les fans du Bayern, pas habitués à ce genre de résultat.
Le PSV tient tête à Dortmund
Dans l’antre du Philips Stadion d’Eindhoven, le PSV et le Borussia Dortmund n’ont pas réussi à se départager (1-1). Dans ce qui est probablement l’affiche la moins alléchante de ces huitièmes de finale, les deux équipes se contentent du match nul avant le match retour.
Avec une équipe du PSV plus agressive et des Allemands dans la gestion, ce sont ces derniers qui se sont montrés les plus efficaces en début de match. Donyell Malen a effectivement ouvert le score à la 24e minute de jeu. Mais face à l’intensité mise par les Hollandais, le Borussia a finalement craqué et a concédé l’égalisation de Luuk Jong (56e).
L’Inter s’en sort face à l’Atletico
Le choc entre l’Inter Milan et l’Atletico Madrid a tenu ses promesses. Un combat acharné et une belle bataille tactique remportée au final par les Nerazzurri. A San Siro, ce sont les défenses qui se sont surtout démarquées. Bien évidemment, sur leur pelouse, les Italiens se sont montrés plus à l’aise devant leur public.
Au final, c’est Marko Arnautovic, remplaçant de Marcus Thuram (sorti sur blessure), qui a fait craquer Jan Oblak. Un but qui met les Interistes dans de bonnes dispositions avant le match retour.
Des Gunners trop tendres
Sept ans après, Arsenal retrouve les huitièmes de finale de Champion’s League. Malheureusement, les Gunners ont raté leur retour sur le terrain du FC Porto. Il faut dire que cette rencontre n’a pas été la plus attrayante de l’année.
Les hommes d’Arteta ont été effectivement méconnaissables, n’étant dangereux que sur les coups de pied arrêtés. Finalement, à force de déjouer, les Londoniens se sont fait piéger sur un but de Galeno en fin du match (90e+4).
Des regrets pour les catalans
Un autre match qui garde du suspense pour le mach retour. Le Napoli et le Barça n’ont effectivement pas réussi à se départager au bout de 90 minutes. Un résultat qui frustre les Catalans puisqu’ils s’étaient procuré énormément d’occasions.
Lewandowski croyait avoir fait le plus dur en ouvrant le score à la 60e minute. Mais le Napoli arrache finalement l’égalisation, par Victor Osimhen, sur leur unique vraie occasion du match.