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Premier bilan pour la France à l’Euro 2024
En plus d’approximations techniques et d’un manque d’agressivité, l’organisation défensive française a été perturbée. Les déplacements fuyants des attaquants Müller et Wirtz, mardi en Allemagne, leur font perdre 2-1. Mais les Bleus ont opéré certains ajustements.
Le plus grand enseignement de cette défaite est sans aucun doute le fait de ne pas avoir saisi les occasions. Deux matches plus tard, les cas individuels se font savoir. Sur d’autres points, quelques enseignements ont été apportés avec la rentrée des Bleus.
La qualification pour l’Euro bientôt validée
En début de stage, l’objectif numéro un de Didier Deschamps était de battre l’Irlande et se rapprocher un peu plus de l’Euro. Après le succès au Parc des Princes (2-0), grâce à des buts de Tchouaméni et Thuram, la mission est accomplie. L’équipe de France peut d’hors et déjà penser à réserver sa place pour l’été prochain en Allemagne. Plus que trois matchs d’ici novembre, elle fera face aux Pays-Bas, à la Grèce et au Gibraltar.
On imagine mal les Bleus perdre face à une équipe en queue de groupe. Une équipe qui après cinq jours, ne faisait que perdre, avec une différence de buts de -17. Cela fait référence aux défaites écrasantes de 1993 contre Israël et la Bulgarie qui lui ont valu l’élimination de la Coupe du monde 1994. Deschamps soufflait : « J’ai déjà connu des qualifications quasi validées. » Si la victoire arrive à Amsterdam le 13 octobre, l’affaire sera pliée.
Une occasion de se montrer raté
Deux rassemblements sont encore à faire pour ceux qui veulent être à l’Euro afin de marquer des points, mais surtout de calmer l’esprit de l’entraîneur. A condition qu’un joueur fasse un retour inattendu (comme Benzema à l’Euro 2021), Deschamps devra changer ses habitudes. Sinon la séquence de mars sera l’occasion pour lui de convoquer le groupe pour la compétition internationale.
Personne n’a marqué en termes d’équilibre international en septembre. William Saliba et Jean-Claire Todibo montrent encore un manque d’enthousiasme. Ils ont raté des occasions de prendre les devants face à une concurrence serrée, et ce même si leur candidature n’était pas destinée. Ce serait pourtant le moment idéal pour se mettre sur le devant de la scène. Sans Konate (appelé mais finalement abandonné), Upamecano (qui a survécu mardi) ou encore Kimpembe et Fofana (blessés), c’est l’occasion rêvée.
Mbappé indispensable selon les statistiques
Le bilan de la France a été laid lors des quatre derniers matchs avec Mbappé comme remplaçant. Deux nuls (Croatie, Autriche) et deux défaites (Tunisie et Allemagne), une addition plutôt salée. Quand son meilleur joueur n’est pas sur le terrain, comme le PSG, la France semble perdre toute direction.
Cela a été vérifié mardi soir à Dortmund. Malgré une mobilité excessive de Deschamps, cela n’a pas aidé du tout, 6 changements entre l’Irlande et l’Allemagne. Le vice-champion du monde s’égarait et ne changeait pas de rythme sans aucune mauvaise intention. Aujourd’hui, Kylian Mbappe devient crucial pour la France et chaque sortie le prouve davantage.