Le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du Monde des clubs après une victoire 2-0 face au Bayern Munich. Réduits à neuf contre onze en fin de match, les Parisiens ont tenu bon grâce aux buts de Désiré Doué et Ousmane Dembélé dans un choc tendu jusqu’au bout.
Ce PSG-Bayern n’a pas été une leçon de fluidité offensive, mais plutôt une démonstration de résilience collective. Longtemps équilibrée, la première période a vu Gianluigi Donnarumma multiplier les arrêts décisifs, particulièrement face à un Michael Olise inspiré. À l’opposé, Manuel Neuer a répondu présent devant Kvaratskhelia, mais sa relance hasardeuse aurait pu coûter cher dès la reprise.
Le Bayern a cru prendre l’avantage sur une tête d’Upamecano, annulée pour hors-jeu. Si Musiala a dû quitter la pelouse sur civière avant la pause après un duel rugueux avec Donnarumma, c’est surtout la baisse progressive de rythme des Bavarois face au pressing orchestré par Luis Enrique qui a basculé la rencontre.
À l’instant où l’on imaginait la prolongation, Désiré Doué a déclenché une frappe précise à l’extérieur de la surface qui a trompé Neuer, concrétisant une montée en puissance collective des Parisiens. Quelques minutes plus tard, Willian Pacho a laissé ses coéquipiers à dix après un tacle dangereux, puis Lucas Hernandez a reçu un rouge pour une faute sur Guerreiro en fin de match.
Malgré cette infériorité numérique, le PSG a tenu son bloc bas avec une rigueur admirable, exploitant le moindre espace laissé par un Bayern désorganisé. Dembélé a clos la rencontre dans le temps additionnel avec une frappe puissante, symbole d’une performance où son abattage défensif a été aussi précieux que sa lucidité offensive.
Cette qualification parisienne donne raison au projet mis en place cette saison : pressing métronomique, utilisation de la largeur et verticalité rapide dès la récupération. Voir Doué et Dembélé être décisifs, malgré un contexte tendu et le poids de la fatigue, souligne leur capacité à élever leur niveau dans les moments clés.
Il faut saluer la construction tactique du PSG : chaque ligne a fonctionné avec rigueur et verticalité. J’ai surtout apprécié l’intelligence de Doué, capable d’alterner temporisation et projection. Ce PSG là joue avec maîtrise et intention. Voilà, enfin, une équipe avec une identité claire et des efforts coordonnés.