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Première victoire pour Amorim à Man Utd : Entre tension et moments magiques
Le cri de soulagement poussé par Ruben Amorim, 39 ans, après le premier but de Rasmus Højlund, illustrant la pression à laquelle il est soumis depuis son arrivée à Manchester United, n’est pas passé inaperçu. Ce but a permis à l’équipe de revenir à égalité avant la mi-temps dans un match européen crucial.
Une transition complexe
Amorim, arrivé en cours de saison, s’efforce d’imposer une formation avec des pistons, un système inédit pour Manchester United ces dernières années. Cela se fait dans un contexte de calendrier surchargé, avec peu de temps pour travailler avec l’équipe. Le manager portugais n’a eu que quatre séances d’entraînement complètes avec tout son groupe depuis son arrivée.
« Je suis anxieux parce que je ne sais pas ce qui va se passer, » a-t-il confié à TNT Sports. « Nous ne contrôlons rien pour le moment. Je ne connais pas encore bien les joueurs et nous n’avons pas beaucoup travaillé ensemble. Nous allons aux matchs avec excitation, mais aussi avec nervosité parce que nous ignorons comment cela va se dérouler. »
Une liste de blessures encore problématique
Même si la longue liste de blessés commence à diminuer, les répercussions des absences prolongées se font encore sentir. Lors de son premier match depuis 18 mois, Tyrell Malacia n’a joué que 45 minutes dans un rôle exigeant de piston gauche.
Luke Shaw, de retour depuis peu, est entré en jeu à la place de Lisandro Martinez, qui disputait son premier match après s’être blessé avant la trêve internationale. De son côté, Mason Mount a débuté pour la première fois depuis août après avoir été régulièrement perturbé par des blessures depuis son arrivée en provenance de Chelsea.
Une victoire au goût d’espoir
Malgré ces défis, United s’est imposé, profitant d’un but éclair d’Alejandro Garnacho après seulement 48 secondes, puis des deux réalisations d’Højlund pour inverser la tendance après deux buts concédés en sept minutes.
« Nous avons amélioré plusieurs choses depuis le dernier match, » a analysé Amorim. « Nous avons mieux contrôlé le tempo, poussé l’équipe plus haut sur le terrain et créé plus d’occasions. »
Cependant, il regrette que son équipe n’ait pas su plier le match : « Nous aurions dû tuer le match avant la fin, » a-t-il déclaré, évoquant notamment des opportunités manquées par Garnacho et Marcus Rashford en deuxième mi-temps.
Une vision encourageante
Malgré ces lacunes, Amorim s’est montré satisfait de l’attitude des joueurs : « J’ai aimé la façon dont les joueurs ont essayé de jouer notre jeu. » Reste à savoir si ce système et cette philosophie porteront leurs fruits sur la durée. Avec un calendrier chargé et des ajustements encore nécessaires, Manchester United devra progresser rapidement pour répondre aux attentes.