Au terme d’une saison de Premier League intense et pleine de surprises, les fans ont dévoilé leur équipe type 2024-2025. Liverpool, champion d’Angleterre, y figure en grande pompe avec cinq représentants, symboles de sa supériorité retrouvée. D’autres révélations ont marqué les esprits et se sont frayé une place inattendue dans cette sélection prestigieuse.

Liverpool, maître incontesté de la saison

Après plusieurs saisons à observer Manchester City dominer la Premier League, Liverpool a repris le flambeau cette année avec une régularité et une intensité retrouvées. Le club de la Mersey place cinq joueurs dans l’équipe type de Goal : Virgil van Dijk, Mohamed Salah, Trent Alexander-Arnold, Alexis Mac Allister et Ryan Gravenberch. Chacun d’eux a eu un rôle capital dans la conquête du titre.

Le capitaine Van Dijk a retrouvé son meilleur niveau après des saisons en dents de scie. Solide dans les duels, impérial à la relance, il a symbolisé la rigueur défensive qu’a su instaurer Jürgen Klopp. Même chose pour Alexander-Arnold, qui continue de redéfinir son poste avec une liberté d’expression offensive toujours aussi déroutante. Salah, bien qu’un cran en-dessous de ses standards, a su livrer des buts décisifs lors des moments-clés.

Sans tomber dans un éloge collectif aveugle, il faut souligner que le renouveau de Liverpool repose autant sur un équilibre collectif retrouvé que sur les performances individuelles. Le profil hybride de Mac Allister au milieu et la progression constante de Gravenberch ont apporté une maîtrise du tempo qui a souvent manqué ces dernières années.

Cole Palmer, la sensation inattendue

Transféré de Manchester City à Chelsea avec discrétion l’été dernier, Cole Palmer s’est révélé comme l’un des meilleurs milieux offensifs du championnat. Dans une équipe des Blues en reconstruction, il a brillé par son audace technique et son intelligence du jeu.

Il a su combler le vide laissé par un N’Golo Kanté parti en Arabie saoudite et a pris à son compte une grande part de la créativité offensive de son équipe. Son inclusion dans cette équipe type symbolise un changement de cap à Chelsea, qui semble vouloir reconstruire autour de jeunes talents au profil technique et mature.

Pour ceux qui aiment le beau jeu, Palmer a été un régal chaque week-end. Il représente ce que le football anglais souhaite promouvoir aujourd’hui : un jeu à haute intensité marié à une technique fine. Si sa progression se poursuit, l’Euro 2024 pourrait bien lui tendre les bras.

Des surprises venues d’ailleurs

L’une des richesses de cette saison 2024-2025 a été l’émergence de joueurs issus de clubs moins médiatisés.

On pense notamment à Antonee Robinson du Fulham FC, auteur d’une saison remarquable dans son couloir gauche. Sa capacité à fermer son côté tout en apportant du soutien offensif a été capitale pour maintenir le club londonien dans la première moitié du tableau.

Idem pour Bryan Mbeumo (Brentford), dont les débordements incessants et la justesse technique dans le dernier tiers ont porté l’attaque de son équipe. Ces joueurs n’ont pas seulement brillé par leurs statistiques, mais par leur capacité à constamment impacter le jeu de leur formation.

Alexander Isak, confirmation attendue

Déjà prometteur l’an passé, l’attaquant suédois Alexander Isak a franchi un cap cette saison avec Newcastle. Régulier devant le but, précieux dans le jeu en appui ou dans la profondeur, il a été l’élément clé de l’efficacité offensive des Magpies.

Son inclusion dans l’équipe type récompense une saison pleine de maturité, où il a su s’imposer dans un championnat réputé pour sa rudesse. Il a aussi montré une intelligence remarquable dans les appels et les prises de décision dans les 20 derniers mètres, qualités rares pour un joueur de son âge.

Un gardien inattendu : Matz Sels

Dans un championnat où Alisson, Ederson et Ramsdale occupent généralement les projecteurs, c’est le Belge Matz Sels qui a raflé la mise cette saison. Révélé dans les cages de Nottingham Forest, il a été un rempart précieux pour un club en constante lutte pour le maintien.

Son sang-froid, sa lecture des trajectoires et ses parades réflexes ont permis au club de récolter des points cruciaux. Il a également encaissé moins de buts que ses prédécesseurs malgré une faible possession, preuve d’une efficacité à toute épreuve dans une structure défensive souvent désorganisée.

Mon analyse personnelle

Cette équipe type est à mes yeux plutôt équilibrée, même si l’absence de tout joueur de Manchester City en dit long sur leur saison mitigée. Liverpool a mérité ses lauriers mais la vraie surprise réside dans la liberté accordée à des profils plus marginaux. Voir des clubs comme Brentford ou Fulham représentés, c’est la preuve que la Premier League ne récompense plus uniquement les clubs richement dotés.

J’aurais peut-être inclus un joueur d’Aston Villa, dont la constance défensive et l’identité de jeu propre instaurée par Unai Emery méritaient reconnaissance. Mais je salue le choix audacieux mais fondé de Matz Sels. Trop souvent dans l’ombre, les gardiens de petites équipes n’ont pas toujours voix au chapitre, et cette fois, le mérite a parlé.

Sur le plan tactique, je trouve que cette sélection reflète bien l’évolution du football anglais : plus ouvert, plus technique, moins stéréotypé. L’influence croissante de talents non anglais combinée à l’essor de méthodologies de jeu venues d’Espagne, d’Allemagne ou du Portugal redéfinit aujourd’hui les standards du championnat le plus regardé au monde.

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Rédigé par Antoine Burdin le 01/06/202529/05/2025

Antoine Burdin, rédacteur passionné du blog footix.fr, est un auteur chevronné et fervent fan de football. Avec une expertise inégalée dans le monde du football, il a accumulé une expérience précieuse en couvrant les matchs, les équipes et les joueurs. Sa plume captivante et son amour indéfectible pour le sport en font un chroniqueur incontournable pour tous les passionnés du ballon rond.