L’Olympique de Marseille a annoncé ce lundi l’arrivée d’Alessandro Antonello au poste de directeur général. L’ancien dirigeant de l’Inter Milan, fort d’un palmarès conséquent, est très attendu pour structurer le club marseillais et renforcer sa transformation vers un modèle pérenne et compétitif à l’échelle européenne.
En dix ans passés à l’Inter Milan, Alessandro Antonello s’est imposé comme l’un des artisans majeurs de la remontée en puissance du club lombard. Sous sa direction, les Nerazzurri ont renoué avec le succès domestique, remportant sept trophées majeurs, dont deux Scudetti. Plus que les titres, c’est son influence sur la réorganisation économique et administrative de l’Inter qui interpelle. Il a su rendre le club plus attractif, plus stable, dans une Serie A en reconstruction.
Son profil, à la fois discret et rigoureux, colle avec l’idée d’un projet durable. À Marseille, où les remous institutionnels sont récurrents, une telle figure pourrait permettre d’assainir la gouvernance et de crédibiliser la stratégie à moyen terme. Ce choix de Pablo Longoria incarne une ambition nouvelle : faire de l’OM une institution solide et méthodique, à la hauteur des grands clubs européens.
Ce recrutement s’inscrit pleinement dans la volonté déjà exprimée par Pablo Longoria et Frank McCourt : transformer Marseille en club stable et capable de concurrencer les meilleures équipes du continent, pas seulement sur le terrain, mais aussi en coulisses. L’arrivée d’Antonello, validée par le Conseil de surveillance, doit permettre au club de poser les bases d’un développement cohérent sur le plan structurel et financier.
C’est dans cette optique qu’Antonello intègre désormais le Directoire du club, aux côtés d’Alban Juster, en charge des finances, et de Longoria lui-même. Le message est clair : Marseille veut devenir une place forte d’Europe, non plus par la passion vacillante mais par la gestion rationnelle, une démarche rarement poussée aussi loin en Ligue 1.
Le choix d’Antonello est à mes yeux une rare bouffée de sérieux dans le paysage souvent chaotique du football français. Enfin, l’OM semble vouloir se bâtir sur des fondations solides, à l’image des meilleurs modèles italiens. À condition de le laisser travailler, son apport pourrait réconcilier ambition et rigueur.