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OM – Toulouse : une victoire capitale et un Greenwood « splendide » relancent Marseille en Ligue des champions
Marseille s’impose dans la douleur face à Toulouse (3-2) et retrouve la deuxième place du classement. Cette victoire intervient après une série noire de trois défaites, qui menaçait les espoirs de qualification en Ligue des champions. Une prestation solide, mais encore marquée par quelques frayeurs défensives.
L’OM met fin à la spirale négative
Après trois revers consécutifs, Marseille avait une pression immense sur les épaules. Dès les premiers instants, les hommes de Roberto De Zerbi ont montré de l’envie, poussés par un Vélodrome incandescent. La délivrance est venue à la 20e minute grâce à un centre tendu d’Adrien Rabiot, dévié malheureusement par Gabriel Suazo contre son propre camp. Ce coup du sort a permis à l’OM de prendre l’avantage dans un match tendu où chaque ballon comptait.
Mais le répit n’a pas duré : Toulouse a immédiatement réagi. Huit minutes plus tard, Frank Magri déposait le ballon dans les filets d’une tête puissante après une passe lumineuse signée Vincent Sierro. Une égalisation qui a refroidi les ardeurs marseillaises et relancé une rencontre où tout pouvait basculer.
Greenwood et Rabiot, les hommes forts du match
Marseille a redémarré plus fort après la pause, et c’est Mason Greenwood qui a redonné espoir à tout un stade. À la 56e minute, l’attaquant anglais a décoché une frappe splendide de l’extérieur de la surface, laissant le gardien toulousain sans réaction. Ce but a transfiguré l’OM, désormais plus serein dans sa construction.
Puis, le travail collectif a fait la différence à la 73e. Alors que Toulouse semblait en position de revenir, Greenwood a chipé un ballon précieux avant de servir Adrien Rabiot, qui a repris de volée avec autorité. À 3-1, Marseille croyait tenir une victoire tranquille, et le jeu déployé était bien plus rassurant qu’en première période.
Une fin de match sous tension
Malgré ce break, tout n’a pas été simple pour les Marseillais. Toulouse ne s’est pas avoué vaincu, et Vincent Sierro est une nouvelle fois sorti du lot. À la 75e minute, il a converti un coup franc d’un puissant coup de tête, ramenant son équipe à une longueur des Phocéens. Ce but a relancé la tension, et l’OM a dû puiser dans ses ressources mentales pour conserver ce maigre avantage jusqu’au coup de sifflet final.
La VAR est également venue jouer les trouble-fêtes à la 80e minute en refusant un but à Jonathan Rowe pour position de hors-jeu. Un moment de frayeur qui aurait pu tout changer, mais qui a finalement laissé Marseille souffler et consolider sa place de dauphin.
Des performances individuelles décisives
Le duo Greenwood-Rabiot a porté l’OM dans ce match charnière. Le premier, absent des débats en première période, s’est sublimé en seconde avec un but splendide et une passe décisive importante. Le second, actif des deux côtés du terrain, a brillé par son engagement, sa lucidité offensive, et sa justesse technique au cœur du jeu.
À Toulouse, Vincent Sierro a été le principal artisan de la résistance. Un but, une passe décisive, et une influence constante dans l’entrejeu. Sans lui, Toulouse n’aurait probablement pas tenu tête aussi longtemps.
Ce succès sur le fil relance parfaitement Marseille dans la lutte pour l’Europe. Le déplacement à Monaco, dans quelques jours, pourrait bien être le tournant de cette fin de saison.
