Neymar Jr a récemment rejeté une offre colossale des Mexicains de Pachuca, qui espéraient l’attirer avec un contrat net de 5 millions de dollars annuels. Le club comptait sur l’aura de la star brésilienne pour se renforcer avant le Mondial des clubs 2025 et frapper un grand coup médiatique.
Refusant de devenir le joueur le mieux payé de l’histoire de la Liga MX, Neymar et son père-agent ont clairement signifié leur volonté de revenir dans le football européen. Le Brésilien, qui vit une parenthèse contrastée en Arabie saoudite, semble chercher un environnement compétitif afin de retrouver un rythme de haut niveau en vue de la Copa América ou même d’un ultime objectif en Ligue des champions.
Des contacts ont été initiés avec des clubs de Série A, Liga et Premier League. Même si aucun accord ne se profile à court terme, cette dynamique révèle l’intention du joueur de se repositionner sur la scène qui a forgé sa légende. À 32 ans, Neymar semble vouloir maîtriser la fin de sa carrière plutôt que de céder à l’appel des dollars.
Du côté mexicain, Pachuca ne cache pas sa frustration mais maintient son ambition. Solide représentant d’Amérique latine, le club nourrit de réelles prétentions à l’approche du Mondial des clubs. En attirant une star mondiale, il comptait frapper fort, au-delà du rectangle vert, en affirmant un projet clair à dimension internationale.
Avec un groupe relevé comprenant le Real Madrid et Al Hilal, Pachuca veut prouver qu’il peut rivaliser avec les meilleurs, même sans Neymar. La tentative audacieuse de le recruter traduit une politique résolument tournée vers la croissance du championnat local en quête de légitimité sportive et médiatique.
Le refus de Neymar est à première vue anodin, mais il illustre parfaitement le tiraillement entre projet de carrière et logiques contractuelles. Son envie de retrouver l’Europe correspond à un cycle logique : si les blessures le laissent en paix, il peut encore impacter un jeu collectif. Aucun projet sérieux ne devrait le négliger, surtout à l’heure où l’équilibre entre spectacle et performance devient crucial.