L’AS Saint-Étienne, relégué en Ligue 2, se prépare à un été agité sur le marché des transferts. Lucas Stassin et Zuriko Davitashvili, deux joueurs clés du maintien raté, attirent les convoitises. Le club a déjà fixé leurs prix, espérant en tirer des revenus significatifs pour reconstruire.
Lucas Stassin, à seulement 20 ans, a séduit par sa maturité technique et sa capacité à faire la différence dans les zones décisives. Ses 12 buts et 5 passes en Ligue 1 témoignent d’un sens du but rare, associé à une activité impressionnante sans ballon. Il s’est imposé comme un point d’appui essentiel dans les phases offensives, performant aussi bien dans la profondeur que dos au but.
Zuriko Davitashvili, lui, a été l’un des rares dynamiteurs du jeu stéphanois. Sa polyvalence offensive, sa faculté à éliminer et à orienter les transitions ont été précieuses.
Auteur de 9 buts et 8 passes décisives, le Géorgien a montré sa capacité à influencer les matchs par son intensité et sa clairvoyance. Arrivé des Girondins de Bordeaux, il a immédiatement trouvé sa place, aussi bien dans un 4-3-3 que dans un système à deux pointes.
Saint-Étienne ne cache pas ses intentions : capitaliser au maximum sur les départs de ses éléments les plus cotés. Stassin est évalué à 20 millions d’euros, une somme importante pour un joueur issu du championnat français, mais qui reflète l’intérêt croissant pour les jeunes attaquants mobiles sur le marché. Davitashvili, avec une valeur oscillant entre 15 et 20 millions d’euros, pourrait attirer des clubs de milieu de tableau en Europe désireux de recruter un ailier complet et déjà productif.
Ce positionnement traduit une volonté évidente de reconstruire avec des moyens solides. Toutefois, les prétendants devront peser le risque d’investir dans des joueurs issus d’un effectif relégué, même si leurs performances individuelles semblent les exonérer du naufrage collectif.
Ce genre de situation confirme l’écart immense qu’il peut y avoir entre performance individuelle et réussite collective. Techniquement, Stassin est un profil très moderne avec une excellente intelligence de déplacement. Davitashvili, quant à lui, sait quand provoquer et quand temporiser, deux talents rares. Saint-Étienne pourrait vendre cher, et à raison.