Le Rodez Aveyron Football poursuit sa mue estivale en engageant Quentin Braat. Malgré une hémorragie dans son effectif, le club de Ligue 2 renforce un secteur clé avec l’arrivée du portier français, libre après son passage au Real Oviedo. Il s’engage pour les cinq prochaines saisons.
À 27 ans, Quentin Braat présente un profil à la fois expérimenté et encore prometteur. Formé au FC Nantes, où il a fait ses premiers pas professionnels, il s’est affirmé à Niort avec 55 matchs en Ligue 2. Puis, direction la Segunda División espagnole, où il a porté les couleurs du Real Oviedo pendant deux saisons, cumulant une trentaine d’apparitions.
Malgré la montée du club en Liga via les barrages, Braat a préféré rebondir ailleurs, conscient de la concurrence accrue qui l’attendait dans l’élite espagnole. Son gabarit (1m94) et sa solidité dans les airs en font un choix crédible pour le poste de numéro 1 au sein du club ruthénois, qui cherchait une profil rassurant et fiable sous la barre.
Le contrat longue durée (jusqu’en 2028) prouve que Rodez veut miser sur une certaine continuité dans un secteur qui souffre souvent d’instabilité en Ligue 2. Braat, réputé pour sa qualité de relance et l’intelligence de ses placements, s’inscrit parfaitement dans ce que semble rechercher le staff actuel : de la rigueur, du calme et la capacité à distribuer proprement depuis l’arrière.
Ce recrutement intervient dans un contexte de profond renouvellement pour le club, qui doit compenser de nombreux départs en interne. Dans ce cadre, Braat n’est pas une recrue clinquante, mais elle incarne une forme de logique sportive respectueuse du projet de jeu en cours d’élaboration.
Le choix est malin. Quentin Braat ne fait pas partie des têtes d’affiche du championnat, mais il apporte une clarté dans le projet de Rodez. À une époque où les clubs cèdent trop souvent au clinquant, ce type de recrutement fait du bien : ancré dans le réalisme, compatible avec une idée du jeu construite autour de la relance courte, de la sérénité et de la cohérence globale.