Arrivé de Naples pour 7 millions d’euros à l’été 2023, Leo Østigård n’a jamais trouvé sa place sous le maillot rennais. Moins d’un an après, Rennes souhaite déjà s’en séparer, d’autant que son prêt à Hoffenheim n’a pas convaincu les dirigeants allemands d’activer l’option d’achat.
Sur le papier, Østigård offrait un profil prometteur : physique, engagé et déjà rodé à la Serie A avec Naples. Pourtant, le Norvégien de 25 ans n’a pas réussi à imposer sa solidité dans une défense rennaise pourtant friable. Son manque de régularité et ses performances en demi-teinte ont mené à un prêt rapide vers Hoffenheim dès février, preuve d’un manque de confiance du staff breton.
Mais même en Bundesliga, celui qui devait se relancer n’a pas su convaincre. Hoffenheim regarde désormais ailleurs pour renforcer sa ligne défensive, avec une préférence pour Koki Machida, solide pilier de l’Union Saint-Gilloise. Ce désengagement allemand semble sceller la fin de l’expérience rennaise d’Østigård, d’autant que son important salaire mensuel de 280 000 euros pèse lourd sur les finances du club.
Avec l’arrivée de Loïc Désiré comme nouveau directeur sportif, Rennes entame un renouvellement structuré : priorité à la cohésion salariale et au rendement. Østigård, trop cher pour son impact sur le terrain, figure logiquement en tête de liste des joueurs à vendre ou libérer.
Un retour en Serie A s’impose comme la piste la plus plausible. D’après L’Équipe, Pise et la Fiorentina ont activé leurs radars. La Viola, adepte d’une défense agressive et mobile, pourrait voir en Østigård un renfort potentiel, à condition qu’il accepte un projet de reconstruction sportive.
Rennes, en reculant sur ce dossier, montre une forme de lucidité. Recruter un joueur trop tôt, sans intégration claire dans un système, aboutit souvent à ce genre de casse-tête. Østigård avait du potentiel mais il s’est dissous dans un collectif déséquilibré. Cela doit rappeler à tout club qu’un arrière central ne peut pas compenser une organisation fragilisée.