Le Stade Rennais s’active pour compenser un futur départ : celui de Lorenz Assignon. L’arrière droit, incontournable la saison passée, est tout proche de rejoindre le VfB Stuttgart. Pour l’anticiper, Rennes vise un nom bien connu en Bundesliga : Anthony Caci, aujourd’hui à Mayence.
Capable d’évoluer à plusieurs postes sur le flanc droit, Anthony Caci incarne ce que Rennes recherche depuis plusieurs saisons : des profils fiables, complets et techniquement solides. Formé à Strasbourg, il s’est imposé à Mayence en Bundesliga comme un joueur régulier, discipliné tactiquement et courageux dans les duels.
Mais l’opération s’annonce complexe. Son contrat expire dans un an, certes, mais plusieurs clubs lui font les yeux doux. Leeds United et Fulham, vigiles de l’Anglais Championship et de la Premier League, souhaiteraient renforcer leur ligne défensive. Plus inquiétant encore : le Borussia Dortmund suit le dossier avec sérieux. Si les jaunes et noirs avancent, l’affaire pourrait rapidement devenir inaccessible pour le Stade Rennais.
Mayence, malgré tout, garde espoir de prolonger son joueur. Le club allemand tient à son latéral français et ne le laissera pas partir si facilement. Son prix, estimé à 10 millions d’euros, pourrait grimper dans les prochaines semaines, alimenté par une concurrence toujours plus vive.
Conscients des difficultés, les Bretons ne se reposent pas sur un seul nom. En coulisses, Rennes suit attentivement Kiliann Sildillia, défenseur de Fribourg. Encore jeune mais déjà aguerri au rythme intense de la Bundesliga, il représente une option crédible si le dossier Caci échoue.
Ce choix démontre une approche plus rationnelle du recrutement rennais, souvent critiqué pour ses prises de risques inconsidérées. Cette fois, le club privilégie des joueurs habitués au haut niveau européen, ce qui traduit une stratégie tournée vers le concret et la continuité. Le chantier défensif reste toutefois ouvert, et l’été pourrait encore apporter bien des rebondissements.
En observant ces mouvements, je vois un Rennes plus stratégique qu’impulsif. Le profil de Caci cadre bien avec ce que Julien Stéphan semble vouloir bâtir : une équipe agressive, équilibrée et capable de défendre en avançant. La concurrence est rude, mais viser juste vaut mieux qu’accumuler les noms.