Le nom de Vinicius Junior reste au cœur des débats internationaux alors qu’Al-Hilal affronte le Real Madrid en Coupe du Monde des Clubs. L’intérêt persistant de l’Arabie Saoudite pour la star brésilienne confirme une stratégie claire : attirer les talents mondiaux dans une ligue en pleine expansion.
Malgré plusieurs approches, aucun accord n’a pour l’instant été conclu entre la Saudi Pro League et le Real Madrid concernant un potentiel transfert de Vinicius. C’est Esteve Calzada, président d’Al-Hilal, qui l’a confirmé en marge de la préparation de son équipe. Il a cependant reconnu que des discussions concrètes avaient eu lieu avec d’autres formations et que le projet saoudien restait en marche, avec un objectif clair : faire venir des joueurs de classe mondiale.
Le discours reste mesuré mais montre une vraie intention politique derrière les investissements massifs du football saoudien : instaurer une nouvelle force dans le football global. Al-Hilal, soutenu par l’État, incarne cette volonté de positionnement géopolitique à travers le sport. Dans ce contexte, Vinicius représente bien plus qu’un simple renfort offensif, il incarne une figure marketing et médiatique de choix.
Si l’Arabie Saoudite n’a pas encore convaincu Vinicius, notamment en raison de sa centralité sportive au Real Madrid et de son attachement au plus haut niveau européen, elle ne lâche pas prise. L’absence de refus définitif montre que les conditions économiques, mais aussi stratégiques, peuvent évoluer d’un instant à l’autre.
Le projet saoudien ne s’est pas contenté de stars en fin de carrière, il vise désormais à séduire des talents au sommet de leur progression. L’arrivée d’un joueur comme Vinicius marquerait un tournant considérable, dépassant ce qu’ont représenté les transferts de Cristiano Ronaldo ou Benzema. Le rapport de force change : il ne s’agit plus seulement d’exister à côté de l’Europe, mais de rivaliser.
Si Vinicius devait quitter Madrid sous la pression d’une offre astronomique, ce serait un signal fort adressé au football global. Mais je doute que le Brésilien cède à cet appel aujourd’hui. Il est trop central au projet de Madrid, trop passionné par la compétition de haut niveau. L’Arabie Saoudite devra attendre ou viser ailleurs.