Carlos Soler est officiellement de retour au Paris Saint-Germain après avoir conclu une saison en prêt à West Ham. Malgré une trentaine de matchs disputés dans le championnat anglais, l’Espagnol n’a pas convaincu et son avenir dans la capitale française paraît sérieusement compromis.
En rejoignant West Ham à l’été 2024, Carlos Soler espérait recevoir le temps de jeu et les responsabilités qu’il ne trouvait plus au PSG. Si les apparences peuvent tromper son compteur affiche 31 apparitions en Premier League, seulement 17 titularisations témoignent d’un rôle périphérique. Ses qualités techniques restent indéniables, mais elles ont été inexploitées voire mal intégrées dans un collectif pragmatique et limité offensivement.
Soler n’a jamais semblé trouver sa zone d’influence dans le système du successeur de David Moyes. À 28 ans, ce milieu au profil de relayeur évoluant entre les lignes continue de chercher un cadre qui magnifierait ses atouts : le jeu entre les lignes, la disponibilité, la capacité à fixer et à orienter. Mais faute d’impact dans les transitions et sans réelle capacité de projection, il est resté coincé dans une équipe ayant d’autres urgences.
Sous contrat jusqu’en 2027, Soler revient à Paris dans une position délicate. Tout indique que Luis Enrique ne compte pas sur lui, pas plus aujourd’hui qu’il ne le faisait la saison dernière. Le prêt à West Ham n’était qu’une tentative de relance, qui a échoué. Désormais, le PSG devra trouver une porte de sortie, probablement via une vente, dans un marché où les clubs cherchent des profils complets… ce que Soler ne semble plus représenter.
Le départ définitif de Jean-Clair Todibo vers West Ham scelle quant à lui une trajectoire plus claire. L’ancien niçois a convaincu et incarne le type de transactions réussies où le prêt anticipe une intégration durable dans la rotation. Rien de tel pour Soler, dont le passage à Londres ressemble à une parenthèse de plus dans une carrière sans repère depuis son départ de Valence.
Carlos Soler est un joueur que j’ai longtemps apprécié pour sa lecture du jeu et sa patience dans la construction. Mais aujourd’hui, son profil est flou. Il ne propose ni vraie verticalité ni domination défensive au milieu. Mal utilisé, mal compris peut-être, il devra vite choisir un contexte tactique cohérent pour éviter de sombrer dans l’anonymat.