Onze jours après avoir touché les étoiles en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain a posé ses valises à Irvine, en Californie. Le club de la capitale entame sa préparation pour la Coupe du Monde des Clubs avec une partie de son effectif et un premier choc face à l’Atlético de Madrid en ligne de mire.
Dix-neuf joueurs ont quitté Paris mardi, rejoints sur place par Marquinhos, Beraldo, Pacho, Donnarumma et Lee Kang-In. Le groupe parisien s’est installé à l’Université de Californie, où il s’entraînera chaque jour à huis clos. Ce choix d’isolement souligne une stratégie : limiter les distractions, travailler sur les automatismes tactiques et garder une forme physique optimale.
Le Rose Bowl de Pasadena accueillera dimanche une rencontre de prestige contre l’Atlético de Madrid, premier vrai test post-saison. Luis Enrique semble vouloir miser sur la continuité du jeu développé en fin de saison, en profitant d’un environnement propice à la concentration. L’absence des internationaux impliqués à l’Euro ou à la Copa América oblige cependant à adapter les séances à un groupe partiellement remanié.
En parallèle, le PSG reste actif sur le marché avec un intérêt prononcé pour Ilya Zabarni, défenseur central ukrainien de Bournemouth. Un accord a été trouvé avec le joueur mais les négociations avec son club sont dans l’impasse. Bournemouth réclame près de 75 millions d’euros, une somme jugée excessive par les dirigeants parisiens qui proposent environ 50 millions.
Ce différend souligne une tension récurrente dans les mercatos récents : la difficulté pour Paris de concilier ambition sportive et gestion raisonnée. Le profil de Zabarni, très à l’aise dans la relance et solide dans le duel, correspond parfaitement aux exigences de Luis Enrique. Les discussions devraient reprendre une fois le mercato officiellement ouvert, le 16 juin.
Luis Enrique continue d’instaurer une logique de projet, progressivement tournée vers l’équilibre et la discipline. Aller chercher un joueur comme Zabarni indique aussi un virage dans la direction sportive : Paris ne cherche plus des noms, mais des profils compatibles. Préparer la Coupe du Monde des Clubs sérieusement, c’est placer le bon jeu et l’intelligence collective au centre. C’est exactement la démarche à encourager.