Le Paris Saint-Germain a validé son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025 après une victoire convaincante 2-0 face aux Seattle Sounders au Lumen Field. Les Parisiens, solides mais parfois imprécis, dépendront du résultat entre l’Atlético de Madrid et Botafogo pour finir en tête du groupe B.
Comme lors de ses sorties précédentes, le PSG a débuté à un rythme mesuré, préférant poser le jeu que chercher la verticalité à tout prix. La maîtrise technique parisienne a rapidement pris le dessus, bien que les phases offensives aient manqué de variété. C’est dans cette structure que Désiré Doué s’est illustré, percutant et inspiré dans ses prises d’initiatives, lançant les few tentatives pour ouvrir la défense compacte des Sounders.
Puis le destin s’en est mêlé. Sur un corner mal repoussé par la défense américaine, Vitinha, actif tout au long du match à la relance, a tenté une frappe mal ajustée. Le ballon, dévié involontairement par la tête de Khvicha Kvaratskhelia, a trompé le gardien. Un but heureux, mais révélateur de la pression constante imposée par les Parisiens.
En seconde mi-temps, Paris n’a jamais réellement été en danger. La ligne défensive, bien tenue par Danilo et Lucas Beraldo, a géré les rares fulgurances de Jesus Ferreira, trop isolé pour faire des dégâts. Sur l’aile, Kvaratskhelia s’est illustré, cette fois par ses dribbles et combinaisons, notamment avec Doué. Ce dernier a cru doubler la mise, mais Nouhou Tolo, solide tout au long de la soirée, a sauvé les siens d’un retour inévitable.
C’est finalement Bradley Barcola, entré à la 70e minute, qui a accéléré le tempo. Sur une contre-attaque clairement dessinée, il a parfaitement servi Achraf Hakimi, qui a conclu en puissance. Une action parfaitement exécutée, où la transition offensive parisienne a enfin retrouvé le rythme élevé attendu à ce niveau.
La qualification est donc acquise et sans tremblements, mais la performance du PSG soulève encore quelques interrogations sur sa capacité à accélérer spontanément dans le cœur du jeu. Malgré une domination incontestable et une profondeur d’effectif impressionnante, ce Paris-là reste dépendant d’éclats individuels pour faire la différence.
J’ai trouvé ce PSG rassurant défensivement mais toujours trop intermittent offensivement. On reste sur des prises d’initiative individuelles qui tranchent avec une possession souvent stérile. Cela peut suffire face aux Sounders, mais dans les tours à élimination directe, il faudra clairement hausser l’intensité collective et affiner les enchaînements offensifs.