Gianluigi Donnarumma est au cœur d’un choix décisif pour la suite de sa carrière. Alors que son contrat avec le PSG expire en 2025, le club souhaite agir dès cet été : prolonger ou vendre. Le portier italien reste optimiste, mais la balle est désormais dans son camp.
À 26 ans, Donnarumma est entré dans la pleine maturité pour un gardien, mais son avenir reste incertain. Malgré son rôle capital dans la récente conquête de la Ligue des Champions, rien ne garantit sa présence à Paris la saison prochaine. Le PSG, échaudé par des départs libres récents, ne souhaite pas revivre le même scénario. Le club a donc fixé un cap clair : un renouvellement immédiat sinon une vente.
Cependant, la direction a changé de doctrine. Exit les salaires mirobolants, place à une stratégie plus rationnelle. Les prolongations passent désormais par un dispositif où le fixe est réduit, mais les primes de performance revalorisées. Une façon de récompenser l’efficacité sur le terrain, tout en maîtrisant la masse salariale. C’est maintenant à Donnarumma d’accepter ou non ce nouveau cadre.
Le talent de Donnarumma ne laisse pas les grands clubs insensibles. En Angleterre, Manchester United et Manchester City surveillent de près l’évolution de sa situation. Ces géants disposent des moyens financiers et sportifs pour attirer un gardien de son calibre. Même si l’Italien se dit serein et concentré sur son objectif immédiat, la FIFA Club World Cup, les discussions entre Enzo Raiola et le PSG seront déterminantes.
Le discours du joueur reste mesuré : optimisme de surface et prudence stratégique semblent guider ses déclarations. S’il n’y avait « aucun problème », comme il l’affirme avec le sourire, Paris aurait déjà verrouillé son numéro un. Mais dans la gestion de carrières de très haut niveau, ce genre de tempo est rarement anodin.
J’ai toujours eu une certaine réserve sur les performances de Donnarumma au PSG. Sûr sur sa ligne mais encore friable dans les relances et les sorties, il ne dégage pas toujours la solidité que souhaite un entraîneur bâtissant par derrière. Si Luis Enrique privilégie un gardien plus à l’aise au pied, alors garder Donnarumma ne vaudra que si ce dernier progresse là-dessus.