Le Paris FC, fraîchement promu en Ligue 1 et désormais soutenu par la famille Arnault, commence son mercato par deux recrutements prometteurs. Noah Sangui et Moses Simon, respectivement jeunes espoirs et joueurs confirmés, posent les premières pierres d’un projet sportif qui s’annonce solide et structuré.
Le premier à poser ses valises dans la capitale n’est autre que Noah Sangui, 19 ans, issu de la formation rémoise où il a déjà cumulé 33 apparitions chez les professionnels. Pressenti comme un latéral complet, aussi bien capable de défendre que de participer au jeu, Sangui incarne le projet de long terme pensé par la direction technique.
Son transfert, estimé à 5 millions d’euros hors bonus, s’accompagne d’un contrat jusqu’en 2030, preuve de la confiance accordée au jeune international U19 français. Le profil de ce joueur, jeune mais déjà solide tactiquement, montre que le club veut construire une ossature stable, sur laquelle fonder un style de jeu précis.
À l’opposé, le recrutement de Moses Simon vient apporter une dose d’expérience et d’impact immédiat. À bientôt 29 ans, l’ailier nigérian quitte le FC Nantes après avoir été l’un de ses artisans offensifs majeurs ces dernières saisons. Recruté pour 7 millions d’euros, il s’engage jusqu’en 2028, offrant au Paris FC une nouvelle menace sur les ailes.
Son explosivité, sa capacité à éliminer et à créer des déséquilibres sont essentiels pour une équipe qui devra faire face à l’intensité de la Ligue 1. Cette arrivée portée vers la maturité montre aussi l’intention du club de ne pas uniquement regarder vers l’avenir, mais aussi de structurer son présent.
Le point commun entre ces deux signatures, au-delà des montants significatifs pour un promu, c’est la cohérence du projet. Sangui et Simon ne sont pas des noms choisis pour générer du bruit médiatique, mais pour répondre à des besoins clairs dans l’effectif.
Ces arrivées montrent une volonté affirmée du Paris FC : installer le club durablement en Ligue 1, avec une politique de recrutement pensée, mesurée et tactiquement réfléchie. À l’heure où trop de clubs fraîchement promus cèdent aux sirènes de la dépense impulsive, cette approche structurée interpelle.
Le Paris FC ne fait pas que monter en première division, il semble avoir compris ce que cela implique tactiquement. Sangui est un latéral moderne, à l’aise dans une défense à quatre comme à cinq, polyvalent, très mobile sans excès d’engagement. Simon, lui, reste un des rares ailiers de Ligue 1 capables d’absorber à la fois le tempo du match et de faire la différence sur des phases arrêtées. Ce duo, s’il est bien intégré, peut tendre vers une complémentarité rare pour un promu.