Luiz Felipe et l’Olympique de Marseille s’apprêtent à mettre fin à leur collaboration, quelques mois seulement après l’arrivée du défenseur brésilien. Peu intégré au projet phocéen, il quitte le club proprement, laissant place à une nouvelle orientation sur le plan défensif.
Arrivé en janvier dernier en provenance du Betis Séville, Luiz Felipe était censé apporter une expérience précieuse à une défense marseillaise en quête de stabilité. Pourtant, avec seulement quatre apparitions sous les couleurs de l’OM, le joueur de 28 ans n’a jamais réussi à s’imposer dans la rotation de Jean-Louis Gasset. En coulisses, on louait son professionnalisme et sa bonne humeur, mais sur le terrain, il n’a pas répondu aux attentes dans l’immédiateté nécessaire en cours de saison.
Pragmatique, la direction marseillaise a préféré couper court à l’expérience avant d’entrer dans une nouvelle campagne estivale. Son contrat, initialement prévu jusqu’en juin 2026, sera annulé d’un commun accord, avec pour objectif de lui offrir un maximum de marge pour rebondir ailleurs.
Ce départ acté, l’OM poursuit sa reconstruction estivale avec une vision nettement plus claire. L’arrivée de CJ Egan-Riley, jeune défenseur anglais prometteur, témoigne d’une volonté d’investir dans la jeunesse et la projection. Plus encore, le club cible désormais Facundo Medina comme profil prioritaire : un joueur rompu à la Ligue 1 avec une capacité claire à défendre dans des systèmes exigeants, tout en étant capable de relancer propre.
Le départ de Luiz Felipe ouvre donc une place dans l’effectif, mais surtout une opportunité d’installer un axe défensif durable. Si le Brésilien pourrait faire son retour au Real Betis, où il avait brillé avant son aventure marseillaise, ce choix semble logique au vu de son style, davantage adapté à un cadre technique que physique.
Dans l’ensemble, ce départ me paraît sensé. Luiz Felipe n’était pas une erreur de casting, mais un moule incompatible avec l’exigence actuelle de l’OM. Défenseur très correct avec ballon, il manquait sans doute de repères dans une défense à haute intensité. Miser sur Medina, habitué du pressing artésien, me semble une évolution parfaitement cohérente.