Marseille cherche à se renforcer offensivement et a coché le nom de Johan Bakayoko, l’ailier du PSV, dans sa short-list. Pourtant, le profil n’a pas encore donné lieu à des négociations avancées. La concurrence, notamment d’Angleterre et d’Allemagne, pourrait compliquer la tâche de Pablo Longoria.
Le départ de Luis Henrique vers l’Inter Milan a laissé un vide que l’OM peine à combler. Si Noa Lang, coéquipier de Bakayoko, fut ciblé, son arrivée a vite été abandonnée au profit du Napoli. Quant à Roony Bardghji, l’option séduisante offensivement a été refroidie par des doutes sur sa condition physique.
Dès lors, Johan Bakayoko apparaît comme le nom le plus stable sur le tableau malgré l’absence de démarches concrètes pour l’instant. L’intérêt reste encore informel selon La Provence tandis que d’autres clubs européens ont déjà avancé leurs pions.
Le PSV pourrait être tenté de vendre cet été pour ne pas risquer un départ libre en 2026. Le joueur belge de 22 ans réalise une saison pleine, combinant créativité, percussion et polyvalence sur le front offensif. Pour un club comme l’OM qui manque de poids sur les ailes, l’idée fait du sens, encore faut-il s’en donner les moyens avant qu’il ne soit trop tard.
Bakayoko est un joueur moderne : il provoque, sait éliminer et dispose d’un volume de jeu intéressant défensivement. Son profil athlétique et technique répond aux exigences du football de haut niveau.
Déjà international belge, il a montré une régularité encourageante cette saison avec le PSV, ce qui attire logiquement des clubs plus structurés et puissants financièrement que Marseille. La Premier League le suit de près, tout comme des écuries de Bundesliga qui voient en lui un atout capable d’ajouter du dynamisme à leurs couloirs.
Le projet marseillais devra convaincre par le jeu et non par l’argent. Dans un contexte où Longoria semble vouloir bâtir sur des profils jeunes et à forte marge de progression, Bakayoko est un choix pertinent s’il est soutenu par une vision tactique claire.
Bakayoko est un joueur que j’apprécie particulièrement pour sa capacité à jouer entre les lignes et son intelligence dans les petits espaces. Il colle bien à l’intensité souhaitée par Gasset, mais Marseille devra agir vite s’il veut l’intégrer dans une logique de progression collective réelle.