L’Olympique de Marseille a officiellement envoyé en prêt son jeune latéral gauche de 19 ans, Alexi Koum, au Valenciennes FC. Le défenseur franco-camerounais tentera de gagner en expérience dans un club de National avec lequel il est lié jusqu’à la fin de la saison 2025-2026.
L’OM poursuit sa politique de développement des jeunes avec un prêt stratégique pour Alexi Koum. À seulement 19 ans, le joueur formé au club n’a pas encore eu l’opportunité de s’intégrer durablement dans le groupe professionnel. Ce passage à Valenciennes apparaît alors comme une étape logique pour qu’il enchaîne les minutes dans un contexte compétitif.
Valenciennes, terminé neuvième du dernier championnat de National, est une structure assez solide pour permettre à Koum de s’exprimer sans être immédiatement mis sous pression. En Ligue 1 ou même en Ligue 2, les exigences sont plus hautes et les erreurs moins tolérées, ce qui peut brider l’éclosion d’un jeune joueur à ce poste spécifique.
Ce poste de latéral gauche, justement, exige un équilibre complexe entre discipline défensive et capacité à se projeter. En National, Koum pourra travailler ses repères tactiques, ses duels et peut-être affiner sa justesse technique dans un championnat exigeant mais formateur.
Ce prêt s’inscrit dans la volonté de Marseille de valoriser sa formation. Trop souvent, les jeunes talents olympiens manquent de perspectives concrètes au sein de l’effectif professionnel. Prêter plus tôt, pour voir plus loin : la stratégie semble désormais plus lisible.
Pour Valenciennes aussi, l’opération a du sens. Avec une ambition de remontée à moyen terme, intégrer un profil comme Koum leur apporte de la fraîcheur athlétique et une laine de motivation qu’on retrouve souvent chez ces jeunes en quête de reconnaissance. S’il est bien intégré et bien coaché, Koum peut devenir rapidement titulaire et contribuer à la stabilité défensive du club.
Ce type de prêt, sans promesse mais avec un objectif clair, est exactement ce dont le football français a besoin. L’OM semble enfin comprendre que former ne suffit pas, il faut aussi accompagner efficacement. Si Koum répond à l’exigence du National, c’est toute la chaîne de développement marseillaise qui recevra un signal positif.