Tanguy Ndombélé ne rejouera pas tout de suite avec l’OGC Nice. Le milieu de terrain français s’est résolu à subir une opération pour soigner une pubalgie tenace, contractée en janvier et qui l’avait éloigné durablement du terrain. Une décision tardive, mais nécessaire, dans l’espoir de le relancer enfin.
Depuis janvier, Tanguy Ndombélé traînait une blessure qui l’a progressivement mis à l’écart du groupe niçois. D’abord discret sur la nature de son problème physique, le joueur avait fini par reconnaître une pubalgie, douloureuse et insidieuse, qui le poussait lentement vers l’oubli collectif. Son dernier match en Ligue 1 remonte à fin février, un éloignement symptomatique du manque d’impact qu’il avait déjà dans le jeu niçois.
Refusant d’abord l’opération, Ndombélé espérait une guérison naturelle via traitement conservateur. Mais semaine après semaine, la situation stagnait. L’absence de signes encourageants, alliée à la crainte de rater le début de la prochaine saison, a finalement forcé le staff médical à intervenir, privilégiant cette fois une solution radicale : l’opération.
Comme son coéquipier Sofiane Diop, également opéré récemment pour une pubalgie similaire, Ndombélé devrait manquer entre six et huit semaines. Cette période de convalescence l’éloigne de la préparation estivale, essentielle pour revenir au niveau requis pour une saison de Ligue 1. Un mauvais timing qui interroge, autant sur sa condition physique que sur sa gestion personnelle de l’effort depuis son retour en France.
Les espoirs placés en lui à son arrivée de Tottenham semblent aussi éloignés que ses apparitions sous le maillot niçois. Techniquement raffiné et physiquement puissant, Ndombélé n’a jamais su trouver de continuité ni d’assise dans le collectif azuréen. Toujours entre blessures et méformes, son passage évoque plus une occasion manquée qu’un renouveau attendu.
Je trouve regrettable que Ndombélé en soit arrivé là. Son profil aurait pu enrichir le milieu niçois, à condition d’être physiquement prêt et mentalement concerné. Cette opération tardive illustre une forme d’errance médicale et tactique où le joueur, malgré son talent, semble piégé par son propre corps.