Nathanaël Mbuku semble se rapprocher d’un retour en Ligue 2, cette fois sous les couleurs du Montpellier Hérault Sport Club. Après une phase retour encourageante avec Saint-Étienne, l’ailier pourrait s’inscrire dans le nouveau projet montpelliérain en quête de cohérence et d’efficacité offensive.
Formé à Reims, passé brièvement par Saint-Étienne où il a su marquer les esprits en barrages, puis transféré en Allemagne à Augsbourg avant un détour par le Dinamo Zagreb, Mbuku incarne ce type de joueur en quête de stabilité et de continuité. Malgré son impact limité en Croatie (2 buts et 1 passe décisive), l’international congolais a montré qu’il restait capable de faire des différences dans des phases clés de saison, notamment lors des matchs à enjeu à l’ASSE.
Son éventuel retour en France, par le biais d’un prêt avec option d’achat de 1,8 million d’euros, traduit la volonté de Montpellier de combiner pragmatisme économique et renforcement ciblé. Le profil technique de Mbuku, capable de jouer en un contre un et de percuter dans les petits espaces, colle bien à un championnat de Ligue 2 exigeant en duels et en transitions rapides.
Montpellier semble avoir compris l’importance de structurer une équipe solide autour d’éléments ayant déjà brillé en Ligue 2. En recrutant Julien Laporte et Mathieu Michel, le club a renforcé son socle défensif avec des joueurs expérimentés et familiers des réalités du championnat.
L’arrivée de Mbuku pourrait donc amener une dimension supplémentaire dans les couloirs offensifs, où le club héraultais manquait parfois de vitesse et de percussion la saison passée. Si le deal se concrétise, il sera intéressant d’observer comment l’entraîneur intègrera ce joueur en devenir dans son schéma collectif. Avec un cadre mieux défini, Mbuku a les moyens de devenir un acteur déterminant pour les ambitions montpelliéraines.
Le choix de Montpellier est logique et intelligent. Mbuku, en dépit d’un parcours sinueux, possède des qualités techniques et physiques qui peuvent s’épanouir dans une équipe aux principes structurés. Il lui faudra prouver que ses éclats passés ne sont pas des accidents, mais les prémisses d’une vraie régularité.