Johan Bakayoko, talentueux ailier belge de 22 ans, est au centre des discussions à l’AS Monaco, prêt à faire l’objet d’une offensive en cas de départ de Maghnes Akliouche. Le club de la Principauté veut anticiper le marché, conscient de l’attraction exercée par son meneur français.
Maghnes Akliouche, pièce maîtresse de l’entrejeu monégasque, pourrait bien être le gros dossier du mercato. Courtisé par des poids lourds comme Manchester City, le PSG ou encore Arsenal, il attire les regards grâce à sa vision de jeu et sa capacité à casser des lignes. Malgré l’intérêt grandissant, le joueur reste sous contrat avec Monaco et la parole finale lui reviendra, comme l’a sobrement affirmé Thiago Scuro en conférence de presse. L’encadrement du club met en place une politique de renouvellement raisonnée pour garder de la cohérence sportive sans freiner l’ambition des joueurs.
Le départ potentiel d’Akliouche imposerait un choix rapide et structuré. C’est là que le nom de Johan Bakayoko entre en jeu.
Bakayoko, vif et polyvalent dans le couloir droit, est aujourd’hui un joueur très apprécié pour sa percussion, ses changements de rythme et sa qualité de dribble. Il offre un profil complémentaire qui pourrait faire écho à la volonté de Monaco de maintenir un football mobile et technique dans ses couloirs. Valorisé à 30 millions d’euros par le PSV Eindhoven, il constitue une cible crédible, avec déjà des discussions amorcées selon Sacha Tavolieri. Le Borussia Dortmund surveille aussi le dossier de près, preuve que son potentiel ne passe pas inaperçu.
Son intérêt pour le projet monégasque démontre que la Principauté reste attractive, à la fois pour son projet de jeu et son exposition européenne. Recruter Bakayoko, c’est miser sur le dribble, la vitesse et la projection offensive, des ingrédients-clefs dans le football de possession vertical souhaité par Monaco.
Bakayoko représente un choix logique et structuré. Là où Akliouche brillait dans les petits espaces, Bakayoko pourrait donner plus de profondeur et d’amplitude au jeu monégasque. L’important sera de préserver la fluidité offensive, cette capacité à surprendre par le mouvement, un ADN qui doit rester au cœur du projet.