Rayan Cherki a franchi un palier majeur cette saison avec l’Olympique Lyonnais, en s’imposant comme un créateur hors pair et décisif. À seulement 21 ans, le meneur de jeu approche les sommets européens et vient d’être récompensé pour une performance qui a marqué les esprits en Ligue 1.
Avec 12 buts et 20 passes décisives en 44 rencontres toutes compétitions confondues, Rayan Cherki a pulvérisé ses standards. Plus qu’un simple technicien, le milieu offensif lyonnais est devenu l’élément moteur du système offensif de l’OL. Sa lecture du jeu, sa capacité à fixer, temporiser et déborder en font un profil rare, sollicitant autant les couloirs que l’intérieur du jeu.
Son match référence, contre Reims en février, reste dans les mémoires : un but, deux passes décisives, une note de 10/10 attribuée par Fantasy Ligue 1. C’est simple, aucune performance individuelle n’a été jugée meilleure cette saison dans l’élite française. Cette rencontre concentre son évolution : influence dans les 30 derniers mètres, justesse dans tous ses choix, et une maturité qui semble enfin à la hauteur de son potentiel.
Alors qu’il s’apprête à rejoindre Manchester City, Cherki est attendu au plus haut niveau avec une ambition affirmée. Son avenir sous les ordres de Pep Guardiola, réputé pour faire éclore les joueurs créatifs, intrigue autant qu’il enthousiasme. L’idée d’intégrer un collectif aussi structuré, où chaque passe et déplacement est calibré, pourrait sublimer les capacités tactiques du meneur de jeu français.
Le club anglais cherche un profil capable de déséquilibrer les blocs bas adverses, de jouer entre les lignes et d’accélérer le rythme dans les 20 derniers mètres. Cherki, fort de ses expériences lyonnaises, semble taillé pour ce rôle. Reste à savoir s’il parviendra à s’adapter aux exigences du très haut niveau, mais les bases sont désormais posées.
Ce que j’admire chez Cherki cette saison, c’est sa discipline nouvelle dans le jeu. Il ne cherche plus la complication mais joue juste, souvent juste, et rapidement. Son rôle à City dépendra de son abnégation défensive et de sa capacité à comprendre la logique catalane du jeu de position. Mais le talent, lui, ne fait plus débat.