Olivier Giroud a confirmé son retour en Ligue 1 pour la saison prochaine. L’ancien international français quitte la MLS après un passage discret au LAFC et s’apprête à s’engager avec le LOSC. Il y remplace Jonathan David et espère peser à nouveau dans un championnat qu’il connaît parfaitement.
Arrivé en janvier 2024 au Los Angeles FC, Olivier Giroud n’a jamais véritablement trouvé sa place au sein du collectif californien. Malgré une implication saluée par son entraîneur Steve Cherundolo, l’attaquant de 37 ans termine son aventure américaine avec 5 buts et 3 passes décisives en 37 apparitions. Son profil ne semble pas avoir totalement collé aux exigences tactiques et au rythme soutenu de la MLS. L’ultime défaite face à Vancouver (0-1) a marqué la fin d’un cycle, sans fracas mais avec respect.
Loin d’être amer, le champion du monde 2018 repart avec lucidité, bien conscient que le contexte ne s’y prêtait pas. Son discours d’adieu traduit une volonté de poursuivre un dernier défi à hauteur de ses standards, dans une structure plus proche de ses repères.
Le choix de rejoindre Lille s’inscrit dans une double logique. D’un côté, le LOSC perd Jonathan David, son fer de lance offensif, de l’autre, il s’offre un remplaçant à forte valeur symbolique et sportive. Giroud s’est engagé pour un an, avec une option pour une saison supplémentaire, ce qui traduit une volonté de flexibilité mutuelle et de projet à court terme maîtrisé.
Giroud a expliqué être séduit par le projet nordiste, avec notamment la possibilité de jouer la Ligue Europa et de réintégrer un championnat qu’il n’a plus connu depuis 2012. À 37 ans, il veut s’imposer comme ce relais d’expérience dont Lille pourrait avoir besoin dans ses ambitions européennes. Sur le plan familial et personnel, un retour en France semble également profitable et motivant.
D’un point de vue tactique, c’est un pari intéressant. Le LOSC devra adapter son animation offensive à un joueur moins mobile mais très efficace dans les phases statique et de jeu dos au but.
Revoir Giroud en Ligue 1 est presque poétique. Il y a dans ce retour une forme de boucle bouclée. Même si son rôle ne sera pas de tout reconstruire, il peut apporter cette intelligence collective et ce sens du sacrifice qu’on voit trop peu. À condition que le jeu de Lille lui permette d’exister dans la surface.