Galatasaray accélère ses ambitions sur le marché des transferts en visant Hakan Çalhanoğlu, pièce maîtresse de l’Inter Milan et cadre expérimenté de la sélection turque. Après l’échec du dossier Gündoğan, le club stambouliote fait de Çalhanoğlu une priorité pour renforcer son axe médian avec du talent et du leadership.
Galatasaray avait initialement jeté son dévolu sur Ilkay Gündoğan, profil idéal pour leur projet de jeu. Si un accord personnel aurait été trouvé avec l’international allemand, les négociations avec Manchester City se sont enlisées. Le club turc a donc dû revoir sa stratégie et s’est tourné vers un autre meneur confirmé : Çalhanoğlu.
Sous contrat jusqu’en 2027 avec l’Inter, le milieu de terrain turc n’est plus considéré comme intransférable. Après avoir résisté aux approches du Bayern Munich l’an passé, les dirigeants intéristes seraient cette fois disposés à écouter les offres, signe d’un changement d’attitude interne. Le nouveau statut de Galatasaray, champion en titre, pèse également dans la balance.
Les tensions récemment exprimées par Lautaro Martinez, capitaine de l’Inter, à l’égard de plusieurs coéquipiers dont Çalhanoğlu, ont alimenté les spéculations autour d’un départ. Dans ce contexte, Galatasaray espère exploiter une porte ouverte pour rapatrier un joueur formé en Turquie, désormais à l’apogée de sa maturité technique.
L’idée séduit : Çalhanoğlu pourrait endosser un rôle central dans le collectif d’Okan Buruk, avec un positionnement en regista ou en meneur plus avancé selon les exigences du match. Son intelligence de jeu et sa qualité de passes longues pourraient transformer l’animation offensive stambouliote, encore dépendante des fulgurances individuelles.
L’opération reste complexe mais pas irréaliste. Galatasaray veut offrir à ses supporters un symbole fort, de ceux qui incarnent à la fois la fierté nationale et une capacité à peser dans les grands rendez-vous continentaux.
Mon regard sur ce dossier est teinté d’admiration tactique. Hakan possède un QI football remarquable, sa capacité à varier les rythmes et à organiser la relance basse fait de lui un métronome moderne. Il apporterait un supplément de maîtrise à une équipe de Galatasaray souvent trop directe dans ses transitions. Une signature qui flatterait l’équilibre collectif autant que l’émotion nationale.