Le jeune gardien Robin Risser attire l’attention de l’OGC Nice et du Stade Brestois après une saison convaincante en prêt au Red Star. À seulement 20 ans, l’international U21 français pourrait profiter du marché estival pour franchir un cap dans sa carrière, alors que plusieurs mouvements sont attendus dans les cages françaises.
À Nice, la situation de Marcin Bulka place les dirigeants dans une position délicate. Le gardien polonais n’a toujours pas prolongé son contrat qui expire en 2025. Un départ cet été est donc considérablement envisagé pour éviter une perte libre dans un an. Dans cette optique, le nom de Robin Risser revient avec insistance. Son âge, sa marge de progression et sa belle saison au Red Star en font un profil qui colle à la stratégie niçoise : anticiper, investir intelligemment et rester compétitif.
Du côté de Brest, même logique. Marco Bizot pourrait faire ses valises, et le club breton veut anticiper ce possible départ. Là encore, Risser coche beaucoup de cases : jeune, déjà aguerri au niveau professionnel et international U21. Des discussions préliminaires auraient même déjà eu lieu avec Strasbourg, laissant penser que le dialogue est ouvert.
Ce qui séduit chez Robin Risser, c’est son profil moderne de gardien. À l’aise balle au pied, capable de couvrir la profondeur, et doté d’un bon jeu aérien, il incarne cette nouvelle génération qui allie présence physique et lecture du jeu. En Ligue 2, il a su gagner en maturité malgré la pression d’un club historique comme le Red Star, preuve d’une solidité mentale rare chez un joueur de son âge.
Sous contrat avec Strasbourg jusqu’en 2027, son avenir dépendra sans doute de la vision du club alsacien. Veulent-ils l’intégrer comme futur numéro un ou capitaliser sur sa valeur marchande ? En tout cas, l’intérêt de Nice et Brest confirme bien que Risser n’est plus un inconnu dans le paysage du football français.
Je trouve très cohérent que deux clubs aussi exigeants regardent vers Risser plutôt que de se jeter sur des vétérans ou des doublures de prestige. C’est une belle illustration d’un recrutement rationnel, où performance et potentiel priment sur le nom. Si l’un des deux parvient à l’attirer, ce serait un coup d’avance très malin.