Antoine Griezmann prolonge l’aventure avec l’Atlético de Madrid jusqu’en 2027. Meilleur buteur de l’histoire du club, le Français de 34 ans confirme son attachement indéfectible à l’institution rojiblanca. Une fidélité renouvelée à un moment-clé, qui pourrait offrir une dernière fenêtre vers un succès collectif attendu.
Arrivé en 2014 en provenance de la Real Sociedad, Griezmann est rapidement devenu le visage de l’Atlético version Simeone. Avec 197 buts inscrits, il n’est pas seulement le goleador absolu du club, mais aussi un régulateur du tempo offensif. Sa lecture du jeu, sa capacité à se positionner entre les lignes et son volume de course ajoutent une dimension unique au onze madrilène.
Après un passage plus mitigé à Barcelone, il est revenu comme si de rien n’était. Ses performances cette saison illustrent cette constance : 16 buts et 9 passes décisives en 53 matchs. À 34 ans, son rendement ne faiblit pas, bien au contraire, il évolue dans un registre plus intelligent, associatif, qui s’adapte parfaitement au projet de Simeone.
Si l’Atlético veut rivaliser avec les géants espagnols, il doit s’appuyer sur des profils comme celui de Griezmann, à la fois expérimenté et structurant pour le groupe. Sa prolongation jusqu’en 2027 envoie un signal fort : le club souhaite s’appuyer sur ses fondations pour renouer avec les titres.
Certes, son palmarès reste modeste avec Madrid, une Ligue Europa, une Supercoupe d’Espagne et une Supercoupe de l’UEFA. Mais la prochaine saison offre de nouvelles ambitions, parmi lesquelles la Coupe du Monde des Clubs. Face à des adversaires comme le PSG ou les Seattle Sounders, la polyvalence de Griezmann pourrait s’avérer précieuse.
Griezmann, c’est un peu le football que j’affectionne tant : intelligent, collectif, fidèle à une idée. Dans un monde où tout bouge trop vite, sa décision de rester à Madrid consacre une certaine vision du jeu, à la fois fonctionnelle et affective. Au fond, il incarne cette cohérence tactique qu’on demande aujourd’hui aux grands clubs.