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Mbappé terrorise encore le Barça ? Areteta sous pression ? PSG Respecté ? Tout savoir
Kylian Mbappé continue de hanter les nuits du FC Barcelone, devenant une véritable malédiction pour le club catalan, tandis qu’Arsenal peine à transformer ses ambitions en résultats concrets. En parallèle, le Paris Saint-Germain, autrefois moqué pour son déséquilibre, séduit désormais l’Europe par sa rigueur collective et l’empreinte laissée par Luis Enrique.
Mbappé, le cauchemar récurrent du Barça
Kylian Mbappé semble avoir fait du FC Barcelone sa cible favorite. En sept confrontations contre le club catalan, l’attaquant parisien a déjà marqué huit buts, affichant une moyenne impressionnante de 1,14 but par match. Ce ratio dépasse même celui de Cristiano Ronaldo contre le Barça lors de ses grandes années madrilènes, ce qui en dit long sur l’impact de Mbappé dans ces confrontations au sommet.
Particulièrement impressionnant à l’extérieur, Mbappé a signé un triplé historique au Camp Nou en 2021, symbole de son emprise sur cette rivalité. Il a ensuite récidivé à Montjuïc dans un contexte tout aussi tendu. À chaque rendez-vous avec le FC Barcelone, l’attaquant du PSG semble décuplé par une motivation particulière, punissant sans relâche une défense souvent dépassée.
Alors que Paris s’apprête à retrouver Barcelone dans un nouvel affrontement crucial pour la saison, toutes les attentions sont tournées vers le n°7. Du côté catalan, l’obsession est simple : comment enfin arrêter Mbappé ?
Arteta sous pression après la désillusion européenne
Mikel Arteta traverse une période délicate à la tête d’Arsenal. L’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions face au PSG a ravivé les critiques en Angleterre, où l’on reproche au technicien espagnol son manque de résultats concrets. Selon le Daily Mail, Arteta s’enlise dans une succession d’excuses, alors que l’effectif des Gunners semble mûr pour aller chercher des titres.
Malgré un projet cohérent et une amélioration notable du jeu sous sa direction, Arsenal reste sur cinq saisons sans le moindre trophée. Ses limites dans les grands rendez-vous – à l’image de cette double confrontation perdue face à Paris – posent question.
En coulisses, les choses bougent. Sous l’impulsion du nouveau directeur sportif Andrea Berta, le club entame déjà sa transformation estivale. Arsenal cible plusieurs profils offensifs capables de faire franchir un cap à l’équipe, avec notamment :
- Benjamin Šeško, attaquant slovène prometteur
- Viktor Gyökeres, révélation du Sporting
- Nico Williams, espoir de l’Athletic Bilbao
- Rafael Leão, dribbleur explosif de l’AC Milan
- Alexander Isak, cible favorite mais au prix prohibitif
Simultanément, le club prévoit des départs significatifs pour équilibrer son effectif : Trossard, Vieira, Lokonga, Zinchenko ou Jorginho pourraient faire leurs valises, ce dernier étant convoité par Flamengo.
Le PSG enfin respecté en Allemagne
Le regard de l’Allemagne sur le Paris Saint-Germain a évolué en profondeur cette saison. Autrefois moqué pour son individualisme et son instabilité, le club de la capitale est désormais salué de manière unanime outre-Rhin.
Des figures comme Michael Ballack, Jupp Heynckes et Lothar Matthäus ont souligné la métamorphose d’un club devenu plus sobre, plus exigeant, et surtout collectivement plus cohérent. Matthäus, souvent incisif, a cette fois mis en avant la disparition des comportements d’ego surdimensionnés, autrefois si caractéristiques de l’équipe.
Le seul à maintenir une voix critique reste Uli Hoeness, qui continue de dénoncer le modèle économique du club. Mais cet avis isolé ne suffit plus à contrecarrer l’estime croissante du football allemand pour le PSG.
Luis Enrique, l’homme de la transformation parisienne
Au cœur de ce renouveau, un nom revient systématiquement : Luis Enrique. Arrivé dans la méfiance générale, l’entraîneur espagnol s’est progressivement imposé comme la figure centrale du projet parisien, dans une démarche presque révolutionnaire.
Son autorité naturelle, sa maîtrise tactique et sa gestion des rotations ont permis de bâtir une dynamique rare : 39 matchs sans défaite à l’extérieur, un record impressionnant en Europe. Cette série traduit une stabilité nouvelle et le retour d’une culture de la gagne, absente lors des saisons précédentes.
Prolongé jusqu’en 2027, Luis Enrique a réussi à imposer sa vision : un jeu positionnel exigeant, des blocs compacts, un pressing optimisé. Il a su exploiter les talents émergents (Zaïre-Emery, Barcola, Vitinha) et relancer ceux dont on doutait.
Mon point de vue : le jeu avant tout
Ce qui me frappe dans ces trois dynamiques, c’est le rôle central joué par les idées footballistiques. Mbappé n’est pas uniquement une machine à but, c’est aussi un joueur qui, dans un système bien rodé, prend une toute autre dimension. Luis Enrique a compris cela et lui a offert un environnement tactique cohérent où il peut rayonner.
À l’inverse, Arsenal paie son absence de méthode offensive claire dans les moments décisifs. Malgré son projet séduisant sur le papier, Arteta manque parfois de lisibilité dans ses choix, comme face au PSG où les Gunners sont restés trop statiques sans ballon. Le recrutement est une bonne indication, mais il faudra surtout imposer une identité collective plus marquée.
Le retour en grâce du PSG en Allemagne est aussi symptomatique d’un football moderne qui récompense l’alignement entre idées, discipline et cohérence tactique. Dans une Europe de plus en plus exigeante, ce sont les projets structurés, pas seulement en chiffres, mais dans le fond de jeu, qui perdurent.