Liverpool a décroché une victoire inespérée contre le Paris Saint-Germain en s’imposant 1-0 au Parc des Princes lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions. Si le score est en faveur des Reds, le scénario du match raconte une toute autre histoire : une domination totale du PSG, une avalanche d’occasions… et un Alisson Becker en état de grâce.
Un match à sens unique… sauf au tableau d’affichage
Le PSG a littéralement assiégé les cages de Liverpool durant toute la rencontre. Avec 27 tirs au total et 10 cadrés, les Parisiens ont tout tenté, mais se sont heurtés à un mur infranchissable. À l’inverse, les Reds n’ont eu qu’un seul tir cadré, celui de Harvey Elliott à la 87e minute, qui a offert la victoire à son équipe sur une action éclair.
Cette statistique hallucinante a poussé Jamie Carragher, ex-défenseur de Liverpool et consultant pour CBS Sports, à qualifier ce match de « l’un des plus grands vols de l’histoire du football ». Un terme fort, mais qui illustre parfaitement le scénario.
Alisson Becker, une prestation d’anthologie
Si Liverpool s’en sort avec un succès, c’est en grande partie grâce à un homme : Alisson Becker. Le gardien brésilien a réalisé neuf arrêts, dont plusieurs face à Khvicha Kvaratskhelia, Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Il a multiplié les interventions spectaculaires pour repousser l’inévitable.
Thierry Henry, également consultant pour CBS Sports, n’a pas tari d’éloges sur le portier de Liverpool :
« Il a été tout simplement magnifique. Il a réalisé trois arrêts que personne n’aurait dû sortir. Sans lui, Liverpool n’existe pas dans ce match. »
Même Alisson lui-même a reconnu après le match qu’il s’agissait de « la meilleure performance de sa vie ».
Le PSG frustré, Liverpool en ballotage favorable
Ce résultat laisse un goût amer aux joueurs et supporters du PSG. Totalement dominateurs, les Parisiens se retrouvent pourtant dos au mur avant le match retour à Anfield, le 11 mars. De son côté, Liverpool peut rêver d’une qualification en quart de finale, malgré une prestation collective bien inférieure.
Les Reds viennent de prouver une fois encore qu’en Ligue des champions, rien n’est jamais écrit d’avance. Et avec un Alisson Becker dans cet état de grâce, tout devient possible.