Raphinha a été désigné meilleur joueur de Liga après une saison étincelante avec le FC Barcelone. Sous la direction d’Hansi Flick, l’ailier brésilien a su imposer son style et son efficacité, au point de devenir un rouage clé d’une attaque barcelonaise à la recherche de constance et d’inspiration.
En 36 matchs toutes compétitions confondues, Raphinha a inscrit 18 buts et délivré 11 passes décisives. Un bilan impressionnant qui témoigne non seulement de son instinct de buteur, mais aussi de sa capacité à créer des occasions pour ses partenaires. Plus que des chiffres, ces statistiques reflètent une régularité rare dans un collectif encore en transition. Son entente avec Lewandowski et la montée en puissance de Lamine Yamal ont permis à Flick de construire autour d’ailiers dynamiques capables de casser les lignes.
Son influence ne se limite pas à la surface de réparation. Raphinha apporte aussi une intensité défensive remarquable, compensant ainsi les lacunes structurelles de l’entrejeu blaugrana. Sans faire de bruit, le Brésilien est devenu l’un des rares joueurs à allier tâches défensives et éclairs techniques avec tant de constance.
Le fait que Raphinha soit préféré à Lamine Yamal pour cette distinction prouve à quel point l’expérience et la maturité tactique comptent encore dans un football dominé par la précocité. La presse espagnole désigne déjà le jeune ailier comme un futur probable Ballon d’Or, mais c’est bien le Brésilien qui, cette saison, a su porter le Barça dans les temps faibles et en sortir dans les moments cruciaux.
Hansi Flick, connu pour son exigence, a trouvé en Raphinha un profil capable de respecter les intentions de jeu tout en prenant des initiatives individuelles déterminantes. Dans un championnat dominé par les armadas madrilènes, l’apport de Raphinha a été décisif dans la conquête de points cruciaux.
Ce titre individuel me semble terriblement mérité. Le jeu de Raphinha est devenu plus complet, plus intelligent, moins basé sur la prise de risque hasardeuse. J’ai surtout apprécié sa manière de faire vivre les attaques avec justesse, en gardant cette générosité que peu d’ailiers cultivent aujourd’hui.