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Les supporters du RC Lens quittent le stade en protestation après des violences policières à Nantes
Le RC Lens a vécu un déplacement cauchemardesque à Nantes ce dimanche, non seulement sur la pelouse avec une défaite 3-1, mais aussi en tribunes, où un climat délétère a conduit les Red Tigers, principal groupe ultra lensois, à quitter le stade en signe de protestation. En cause ? L’usage de gaz lacrymogène et de matraques par les forces de l’ordre contre des familles, femmes et enfants.
Une organisation chaotique et une attente interminable
Tout avait pourtant été planifié : les autorités avaient contacté les bus de supporters en amont pour organiser leur arrivée. Mais une fois sur place, la situation a rapidement dégénéré. Arrivés bien avant l’heure prévue, les Lensois ont été parqués dans une zone sans toilettes ni confort, obligés d’attendre plus d’une heure avant d’être escortés au stade. Un traitement dénoncé par les ultras comme une véritable humiliation.
Face à cette attente insupportable, plusieurs groupes de supporters ont tenté de rejoindre le stade par leurs propres moyens. La réponse des forces de l’ordre ? L’usage de gaz lacrymogène et de matraques, visant directement les familles, les femmes et les enfants. Un choc immense pour la communauté lensoise, qui n’a pas tardé à réagir : les leaders des ultras ont appelé à retirer les banderoles et à quitter le stade en signe de protestation.
Un RC Lens en perdition sur le terrain
Comme si ce climat délétère ne suffisait pas, les hommes de Will Still ont encore sombré en championnat. Battus 3-1 par le FC Nantes, ils ont aggravé leur situation avec une troisième défaite consécutive. L’expulsion de M’Bala Nzola à la 70e minute n’a fait qu’enfoncer le clou, alors que les Sang et Or peinent à retrouver leur dynamique.
Une fracture grandissante entre supporters et autorités
Ce nouvel épisode de violences policières autour d’un match de football relance le débat sur le traitement des supporters en France. Entre décisions arbitraires, répression excessive et manque de dialogue, le malaise grandit. Les Lensois, fervents et exemplaires, méritaient-ils un tel accueil ? Une chose est sûre : le football français ne peut plus ignorer la colère des tribunes.