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L’Angleterre Joue avec le Feu : Thomas Tuchel Devrait Diriger les Trois Lions !
L’absence remarquée de Thomas Tuchel lors des derniers matchs de Ligue des Nations de l’Angleterre contre la Grèce et l’Irlande ne passe pas inaperçue. Sa prise de fonctions en janvier, alors que l’équipe est gérée temporairement par Lee Carsley, soulève des interrogations sur les intentions à court terme de la Fédération anglaise. Ce choix stratégique est-il vraiment adapté aux ambitions de l’Angleterre pour la Coupe du Monde 2026 ?
Des matchs sans enjeu réel et une équipe en mode transition
En l’absence de Tuchel, l’Angleterre semble se trouver en période de flottement. Huit joueurs ont renoncé à participer à ces rencontres de Ligue des Nations, invoquant des blessures, laissant place à des jeunes sans expérience internationale. Cette situation donne l’impression d’une équipe en mode fin d’année scolaire, où l’objectif de promotion de la ligue B à la Ligue A semble relégué au second plan, tout comme les examens internes qu’on passe sans grande importance.
Lee Carsley, désigné pour boucler cette campagne, a certes commencé avec des victoires contre l’Irlande et la Finlande, mais la défaite inattendue face à la Grèce rappelle que sans l’implication totale des cadres, l’équipe pourrait connaître des difficultés. Pourtant, à quelques mois des qualifications pour la Coupe du Monde, l’Angleterre donne l’impression d’attendre patiemment l’arrivée de Thomas Tuchel pour donner un nouveau souffle.
Une prise de fonction retardée pour mieux se concentrer sur la Coupe du Monde
Mark Bullingham, PDG de la Fédération anglaise, a expliqué le choix de laisser Carsley gérer la Ligue des Nations : « Nous avons toujours dit à Lee qu’il aurait trois stages, et nous avons été clairs dès le départ que Thomas ne commencerait qu’en janvier pour mieux se concentrer sur la Coupe du Monde« . Selon Tuchel, commencer son mandat avec la Ligue des Nations aurait risqué de diluer sa préparation pour l’échéance majeure de 2026.
Pour Tuchel, il est essentiel de débuter son projet sans distractions, avec un objectif clair : « Je voulais une transition propre, commencer avec la qualification en janvier et ne pas perdre de vue notre but ultime. » Cette stratégie vise à donner à l’ancien coach du PSG et de Chelsea le temps nécessaire pour analyser son groupe et poser les bases d’un succès potentiel en Coupe du Monde. Néanmoins, la question reste posée : cette stratégie, certes compréhensible, pourrait-elle néanmoins être perçue comme un manque d’implication dans le projet actuel, au risque de perdre l’élan et la dynamique de l’équipe nationale anglaise ?
