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Jules Koundé monte au front contre un calendrier surchargé
Après la victoire du Barça face à Osasuna, Jules Koundé a pris la parole pour dénoncer avec force la cadence infernale imposée aux joueurs professionnels.
Une victoire nette… mais un message clair
Le FC Barcelone a dominé Osasuna (3-0) dans un match reporté de Liga, mais l’ambiance n’était pas à la fête pour tout le monde. Au micro de DAZN, Jules Koundé a saisi l’opportunité de pointer du doigt un sujet brûlant : l’intensité du calendrier. « Ce n’est pas normal », a-t-il lancé. « C’est un manque de respect envers notre club, envers Osasuna, et surtout envers les joueurs ».
Les joueurs sur le fil
Le défenseur tricolore ne mâche pas ses mots : « Nous ne sommes pas des machines », a-t-il insisté. Koundé dénonce un rythme effréné, où les rencontres s’enchaînent sans répit, immédiatement après les trêves internationales, sans que les organismes n’aient le temps de souffler. Et il ne parle pas que pour lui : il pense aussi aux adversaires, comme Budimir du côté d’Osasuna, également concerné.
Un appel à l’action envers les instances
Ce n’est pas qu’une simple plainte à chaud : Koundé interpelle directement les instances, de la Liga aux autres autorités du football. « Ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent sans prendre en compte les principaux acteurs : nous, les joueurs ». Et il enfonce le clou : « Il est temps qu’ils entendent notre voix ».
Une fatigue physique… et mentale
Derrière ce coup de gueule se cache une réalité partagée par de nombreux footballeurs : la fatigue n’est pas que physique. Entre compétitions nationales, internationales et obligations médiatiques, les joueurs sont soumis à une pression constante. Cette surcharge affecte aussi la qualité du spectacle. Comme le dit Koundé, comment maintenir l’intensité si le corps ne suit plus ?
Une prise de parole applaudie
La sortie médiatique de Jules Koundé n’a pas tardé à faire réagir. Sur les réseaux, de nombreux fans, journalistes et anciens joueurs ont salué son franc-parler. Dans un football moderne rythmé par les intérêts commerciaux, cette déclaration résonne comme une piqûre de rappel : le football ne peut exister sans le bien-être de ses acteurs principaux.
Vers un débat inévitable
Le cri du cœur de Koundé s’inscrit dans une tendance plus large : de plus en plus de joueurs remettent en question le rythme effréné du football d’élite. Son message s’ajoute à ceux de Kevin De Bruyne, Toni Kroos ou encore Raphaël Varane. La balle est maintenant dans le camp des instances : écouteront-elles enfin ceux qui font vibrer les stades semaine après semaine ?