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José Mourinho : « Laissez-moi travailler en paix ! »
Le célèbre entraîneur portugais José Mourinho, aujourd’hui à la tête de Fenerbahçe, n’a pas mâché ses mots envers les médias turcs, qu’il accuse de vouloir « le tuer ». Malgré les succès récents de son équipe, actuellement deuxième de la Süper Lig turque après une cinquième victoire consécutive face à Gaziantep (3-1), Mourinho estime que ses efforts ne sont pas reconnus à leur juste valeur.
Les déclarations de Mourinho : « Donnez-moi un peu de crédit »
Après la victoire face à Gaziantep, Mourinho a exprimé son exaspération :
« Mais ils [les médias locaux] veulent toujours me tuer. Donnez-moi un peu de crédit. »
L’entraîneur de 60 ans a comparé sa situation à celle de Giovanni van Bronckhorst, récemment licencié par Besiktas après seulement une victoire en six matchs. Une décision que Mourinho juge injuste.
« Ne faites pas avec moi ce que vous avez fait à Giovanni van Bronckhorst. Je ne connais aucun entraîneur qui, en trois, quatre ou cinq mois, peut faire des miracles ou changer les choses. Pour moi, il faisait un excellent travail. »
Un problème plus large dans le football turc
Mourinho a aussi critiqué une culture du football turc qu’il considère comme hostile à la stabilité, insistant sur le besoin de temps pour mettre en place une philosophie de jeu.
« Les derniers résultats [de Besiktas] n’étaient pas les meilleurs, mais il y a cette culture qui va à l’encontre de la stabilité. Les clubs et les joueurs, pour évoluer, ont besoin de continuité, y compris dans leur entraîneur et sa philosophie. »
S’adressant directement aux médias et à la pression ambiante, Mourinho a ajouté :
« Laissez-moi travailler en paix. Mais si ce n’est pas possible, ce n’est pas grave. J’aime toujours ce que je fais. »
Le prochain défi de Mourinho sera le derby contre Besiktas, un match crucial dans le calendrier de Fenerbahçe. Bien que son équipe parte favorite grâce à sa forme récente, Mourinho aborde cette rencontre avec prudence, connaissant bien l’intensité des rivalités locales en Süper Lig.
Fenerbahçe, sous sa direction, continue de viser le titre, mais le « Special One » devra naviguer entre les attentes élevées, la pression médiatique et les enjeux d’une compétition toujours imprévisible.