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Jean-Ricner Bellegarde, le maestro méconnu qui transforme Wolverhampton selon Vítor Pereira
Jean-Ricner Bellegarde s’impose comme l’un des piliers silencieux de Wolverhampton Wanderers. Le milieu de terrain français, recruté il y a deux saisons, a confirmé tout son potentiel sous les ordres de Vítor Pereira, qui a redressé une équipe au bord du gouffre depuis décembre.
Un début d’exercice compliqué pour les Wolves
La saison 2024/2025 a mal commencé pour Wolverhampton, qui pointait à la 19e place en décembre avec seulement quatre points de retard sur le premier non relégable. Le limogeage de Gary O’Neil, en difficulté tactiquement, a été un tournant dans la saison, tout comme la nomination de Vítor Pereira à la tête du club.
Sous la houlette du technicien portugais, les Wolves ont retrouvé de la cohérence et du mordant. En seulement 13 matchs, ils ont engrangé 17 points, s’éloignant ainsi significativement de la zone rouge. L’équipe possède désormais neuf longueurs d’avance sur Ipswich Town, 18e et premier relégable.
Si certains noms, comme celui de Matheus Cunha, retiennent naturellement l’attention, d’autres joueurs, plus discrets, ont pesé lourd dans cette remontée. C’est le cas de Jean-Ricner Bellegarde.
Bellegarde, l’épine dorsale du milieu
Ancien joueur du RC Strasbourg, Bellegarde n’a jamais triché sur le terrain. Dès les premières sorties de la saison, il a prouvé sa capacité à s’adapter à plusieurs postes, mais c’est dans l’entrejeu qu’il brille véritablement. Capable de récupérer le ballon et de lancer les transitions offensives, il assure une précieuse continuité entre la défense et l’attaque.
Son profil complet, alliant volume de jeu et finesse technique, a permis à Wolverhampton de solidifier son cœur de jeu. Il dynamise les constructions, agressif sans excès dans les duels, et pousse l’équipe vers l’avant sans délaisser ses tâches défensives.
Ses performances ne font pas toujours la une, mais en interne, aucun doute ne subsiste sur son importance. Le système de Vítor Pereira repose en grande partie sur l’apport de joueurs comme Bellegarde, essentiels pour maintenir l’équilibre tactique.
Une lecture du jeu au-dessus de la moyenne
Le point fort de Jean-Ricner Bellegarde, c’est sa lecture exceptionnelle du jeu. Il sait exactement quand couper une ligne de passe ou fermer un espace. Son intelligence dans le placement permet non seulement de neutraliser les transitions adverses, mais aussi de relancer rapidement et de manière structurée.
Sa capacité à anticiper les mouvements ennemis lui assure un taux haut de ballons récupérés par match, appuyant la relance des Wolves dès la récupération. Cela allège considérablement la pression sur la ligne défensive, qui peut tenir plus haut sur le terrain.
Dans une Premier League où l’intensité est reine, Bellegarde se démarque moins par le frisson que par l’utilité constante de son jeu. Ses interventions préviennent bien souvent les phases de danger avant même qu’elles ne deviennent menaçantes pour son camp.
Un rôle majeur dans la stratégie de Pereira
Depuis sa prise de fonction, Vítor Pereira a identifié en Jean-Ricner Bellegarde un joueur sur lequel bâtir sa philosophie. Loin des projecteurs, le Français est devenu un relais fiable sur le terrain, assurant la bonne exécution des consignes et la fluidité dans le pressing et la couverture.
Plusieurs éléments du système tactique reposent sur sa capacité à contrôler le tempo, qu’il s’agisse de gérer une avance ou de monter en intensité pour renverser le cours d’un match. Sa constance en fait une pierre angulaire invisible du onze de départ.
Malgré un rôle souvent sous-estimé, certains connaisseurs n’hésitent pas à placer Bellegarde parmi les milieux polyvalents les plus utiles de la deuxième partie de tableau en Premier League cette saison. Une reconnaissance qui pourrait s’amplifier si les Wolves poursuivent leur forme actuelle.
La discrétion d’un homme de l’ombre
Jean-Ricner Bellegarde n’a jamais eu besoin de projecteurs pour exister. Son apport se mesure moins en statistiques qu’en équilibre collectif. Il sécurise le jeu de l’ombre, souvent sans éclats, mais avec une régularité qui rassure entraîneur comme partenaires.
Dans un club où chaque point est précieux pour assurer la survie en Premier League, son profil est un trésor. Sans faire de bruit, il incarne parfaitement l’esprit de ce Wolverhampton racheté par Pereira : travail, rigueur et efficacité.
Et si les Wolves venaient à se maintenir sans trembler, l’un des artisans les plus discrets du sauvetage porterait sans doute le numéro de Bellegarde.
