Coupe du Monde des Clubs : le PSG corrige Miami et stoppe Messi dès les huitièmes

Coupe du Monde des Clubs : le PSG corrige Miami et stoppe Messi dès les huitièmes

Publié le 30/06/2025 à 09h00

Le Paris Saint-Germain a surclassé l’Inter Miami (4-0) lors du huitième de finale de la Coupe du Monde des Clubs. Un match sans appel pour Messi, impuissant face à un collectif parisien en contrôle total. Le PSG se qualifie brillamment pour les quarts de finale et affirme ses ambitions planétaires.

Une première période maîtrisée de bout en bout

Le Paris Saint-Germain n’a **laissé aucune chance** à son adversaire du soir, avec une ouverture du score dès la 6e minute par João Neves. Résultat de **combinaisons simples et efficaces**, l’action suit une percussion de Barcola puis un centre précis de Vitinha. Les Parisiens imposent immédiatement leur tempo, étouffant une équipe de Miami trop timide.

Le doublé de Neves à la 18e minute récompense une séquence de pressing bien coordonnée. C’est Fabián Ruiz, remarquable dans l’anticipation, qui initie l’action. Barcola, malgré un manque d’efficacité plus tard dans la rencontre, se montre dangereux et inspiré dans ses courses. Le troisième but, marqué contre son camp par Avilés sur un centre de Doué, traduit la pression constante exercée dans les 30 derniers mètres.

Le quatrième but, inscrit avec sang-froid par Hakimi, clôt une première mi-temps à sens unique. Le PSG enchaîne les temps forts, sans panique ni précipitation, dans une structure collective bien huilée. Les automatismes visibles dans le jeu traduit un travail tactique profond de Luis Enrique.

Premier but à la 6eme minute par João Neves

Messi impuissant, Neves éblouissant

Revenu brièvement dans son ancien jardin, Lionel Messi n’a pu que constater l’ampleur de l’écart entre les deux équipes. Quelques passes lumineuses, comme celle pour Suárez à la reprise, rappellent son génie mais manquent de résonance sans une structure offensive fiable autour de lui. L’Inter Miami reste trop dépendante de ses individualités.

Côté parisien, João Neves a livré une prestation de haut niveau : omniprésent dans l’entrejeu, juste dans ses transmissions, précis dans ses temps forts. Vitinha et Fabián Ruiz l’ont soutenu avec rigueur et fluidité. Le PSG joue par séquences, en contrôlant les phases de transition et sans jamais être mis en danger.

Même en seconde période, avec un PSG moins intense, l’écart ne se réduit pas. Dembélé a refait surface, Barcola a manqué plusieurs occasions nettes et la défense n’a jamais été inquiétée. Luis Enrique peut être satisfait : le PSG n’a pas seulement gagné, il a dominé avec science.

Le projet parisien affiche une nouvelle maturité : structuré, collectif et tactiquement abouti. Le pressing haut, le positionnement fluide des milieux et la relance propre font penser à un PSG en phase avec les principes modernes du jeu. Cette équipe ne cherche plus à briller individuellement, elle cherche à dominer par le jeu. C’est encourageant et, surtout, cohérent.

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Antoine Burdin
Rédigé par Antoine Burdin le
Antoine Burdin, rédacteur passionné du blog footix.fr, est un auteur chevronné et fervent fan de football. Avec une expertise inégalée dans le monde du football, il a accumulé une expérience précieuse en couvrant les matchs, les équipes et les joueurs. Sa plume captivante et son amour indéfectible pour le sport en font un chroniqueur incontournable pour tous les passionnés du ballon rond.