Ousmane Dembélé vit sans doute l’année la plus accomplie de sa carrière. Décisif dans tous les grands rendez-vous du Paris Saint-Germain, il est désormais en lice pour le Ballon d’Or après avoir remporté les quatre trophées majeurs de la saison 2025 avec son club.
Le déclic est venu en janvier, lorsqu’il inscrit le but décisif contre Monaco pour offrir au PSG le Trophée des Champions. Le rythme ne s’arrêtera plus. Porté par un effectif équilibré et le jeu de position mis en place par Luis Enrique, le club parisien a ensuite glané la Ligue 1, triomphé en Coupe de France, et enfin, atteint son graal européen : la Ligue des Champions.
Dembélé n’a pas toujours été le plus prolifique sur la feuille de match, mais son impact dans le jeu est indéniable. Par son volume, ses courses entre les lignes et surtout sa faculté à déséquilibrer à la première touche, il a été un moteur constant dans les phases offensives parisiennes. La récompense est collective mais son importance tactique est bien réelle.
Le PSG vise désormais un ultime défi, la Coupe du Monde des Clubs. En quart de finale, c’est le Bayern Munich qui se dresse sur sa route. Favori logique au vu de son parcours, Paris devra toutefois faire preuve de maturité pour espérer conclure une année historique.
Dans ce contexte, Dembélé ne cache pas ses ambitions personnelles. À DAZN, il concède penser au Ballon d’Or : « Je sais que je ne suis pas loin […] mais je me concentre sur les objectifs avant de penser à moi-même ». Une déclaration à la fois posée et révélatrice d’un joueur désormais à maturité, capable d’endosser des responsabilités sans s’égarer.
La cérémonie aura lieu à Paris le 22 septembre. Ce détail pourrait peser : le public français, le parcours exceptionnel du PSG et le rôle clé de Dembélé forment un argumentaire puissant en faveur de l’ailier tricolore.
Cette saison 2025 confirme deux choses : Dembélé a enfin trouvé sa place dans un cadre tactique structuré, et le PSG devient un collectif plus réfléchi qu’émotionnel. Pour moi, son potentiel Ballon d’Or n’est pas une surprise mais le fruit logique d’un rendement constant dans les grands matchs, bien au-delà de simples statistiques.