Ousmane Dembélé pourrait enfin récolter les fruits d’une carrière marquée par de nombreuses attentes. Philippe Diallo, président de la FFF, estime que l’ailier du PSG mérite de soulever le Ballon d’Or 2025, après une année où il a brillé tant sur le plan collectif qu’individuel.
Ousmane Dembélé est aujourd’hui considéré comme l’un des éléments majeurs du triplé historique du Paris Saint-Germain. L’ancien joueur de Barcelone a inscrit 25 buts depuis janvier, participant activement aux succès parisiens en Ligue 1, Ligue des Champions, Coupe de France et Trophée des Champions. Ce rendement,rare pour un ailier, témoigne à la fois de son efficacité retrouvée, mais aussi de sa régularité, longtemps pointée du doigt.
Luis Enrique et Marquinhos n’ont pas attendu que le débat médiatique s’installe : dès la fin de la finale de C1, ils ont défendu la candidature de Dembélé pour le prestigieux Ballon d’Or. Leur argument ? La dimension technique, mais surtout tactique de l’international français, capable d’aspirer une ligne entière et d’apporter un déséquilibre constant dans les défenses adverses.
Mais la course est loin d’être jouée. Dembélé devra composer avec la concurrence de Kylian Mbappé et surtout celle de Lamine Yamal. Âgé de seulement 17 ans, le prodige espagnol a remporté l’Euro avec sa sélection ainsi que la Liga avec le Barça. Sa précocité, conjuguée à une influence déjà décisive dans les grands matches, pourrait séduire les votants.
Dans ce contexte, la prise de parole de Philippe Diallo dans Le Figaro sert aussi d’acte politique. Rappelant la présence française au sommet du football mondial, il affirme que Dembélé “a réalisé une saison exceptionnelle” et “qu’il mérite” le Ballon d’Or, même s’il concède que Mbappé ou Yamal pourraient aussi y prétendre.
Voir Dembélé à ce niveau, après des années d’inconstance, est fascinant. Son intelligence de jeu, sa capacité à sortir du pressing et son volume de courses offrent un profil unique. Cette saison, il a enfin aligné les performances sur le plan tactique, physique et mental. Et c’est là, plus que dans les chiffres, que se mesure sa vraie transformation.