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Ancelotti démonte la fausse humilité de Guardiola avant le choc Real Madrid – Manchester City
À la veille du choc retour en Ligue des Champions entre le Real Madrid et Manchester City, Carlo Ancelotti n’a pas manqué de recadrer Pep Guardiola. L’entraîneur madrilène n’a pas cru une seule seconde à l’humilité affichée par son homologue catalan, qui prétend que City n’a qu’« 1 % de chance » de se qualifier. Un énième coup de bluff qui n’a pas trompé Ancelotti.
Guardiola et son éternel cinéma médiatique
À chaque grand rendez-vous, Pep Guardiola sort la même cassette. Tantôt il se présente en outsider, tantôt il vante les mérites de son adversaire, comme s’il dirigeait un club de seconde zone. Cette fois, il a estimé que Manchester City avait à peine « 1 % de chance » d’éliminer le Real Madrid, une déclaration qui frôle le ridicule pour une équipe qui a dominé l’Europe ces dernières années.
Mais Carlo Ancelotti n’est pas dupe. « Il ne pense pas réellement ça. Demain, je vais lui demander en face : tu penses vraiment avoir seulement 1 % de chance ? Il sait qu’il en a bien plus », a répliqué l’Italien en conférence de presse. Une réponse pleine de finesse, qui met en lumière le double jeu du coach de City.
City en difficulté, mais pas au point de se faire passer pour un petit
Il est vrai que Manchester City connaît une saison plus compliquée que d’habitude. Quatrièmes de Premier League, les Citizens peinent à retrouver leur domination habituelle. Pourtant, ils viennent de corriger Newcastle 4-0 et restent une menace redoutable pour le Real Madrid, même menés 3-2 avant ce match retour au Santiago Bernabéu.
Le discours de Guardiola ressemble davantage à un coup de communication qu’à une réelle inquiétude. Ce n’est pas la première fois qu’il joue la carte du « nous ne sommes que des outsiders face à un géant », alors qu’il dirige l’un des clubs les plus puissants d’Europe.
Ancelotti calme le jeu et se concentre sur le terrain
De son côté, Ancelotti refuse de tomber dans ces jeux psychologiques. Pour lui, Madrid a un léger avantage, mais rien n’est joué. « Nous avons une petite avance, nous devons en profiter et jouer avec le même sérieux que lors du match aller », a-t-il expliqué. L’Italien a également confirmé le retour en forme de Rüdiger, tandis que Lucas Vazquez ne sera que remplaçant.
En parallèle, l’entraîneur madrilène n’a pas hésité à critiquer l’arbitrage en Liga, qu’il juge trop sujet à controverses, contrairement à la Ligue des Champions, où il estime que le VAR est mieux utilisé. Un tacle bien senti, qui souligne le fossé entre la gestion des matchs en Espagne et en Europe.
Duel tactique et guerre psychologique : le Bernabéu va juger
Au-delà des déclarations, c’est sur le terrain que tout va se jouer. Madrid a prouvé à l’aller qu’il pouvait faire vaciller City, mais Guardiola et ses joueurs ont suffisamment d’arguments pour renverser la situation. Ce qui est certain, c’est que l’Espagnol ne croit pas une seconde à son « 1 % », et que son cinéma habituel ne fonctionne plus face à un Ancelotti trop expérimenté pour tomber dans le piège.
Rendez-vous mercredi au Bernabéu, où le football parlera enfin à la place des discours de façade.