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« Alisson Becker, génial mais furieux : ‘Toujours en colère’ après son passage à la Roma »
Le nom d’Alisson Becker reste incontournable lorsqu’on évoque les meilleurs gardiens du monde. Depuis son arrivée à Liverpool en 2018, le Brésilien a construit un palmarès impressionnant. Pourtant, derrière ce parcours doré se cachent des débuts européens chaotiques et une relation tendue avec son ancien club, la Roma.
Des débuts tourmentés dans la capitale italienne
Avant de briller à Anfield, Alisson a connu un passage mouvementé à l’AS Roma, où il est arrivé en 2016. Le Brésilien débarque comme un prometteur espoir, mais il se heurte très vite à une réalité frustrante : il n’est pas le titulaire. À cette époque, Walter Sabatini, alors directeur sportif du club, choisit de confier les cages à Wojciech Szczesny, estimant qu’Alisson doit encore progresser. Il pointe notamment ses carences dans le placement et la lecture du jeu.
Cette décision suscite l’incompréhension du principal concerné. Alisson vit mal ce statut de doublure et menace même de quitter la Roma s’il ne devient pas numéro un. La tension ne retombe jamais vraiment entre lui et Sabatini, ce dernier confiant récemment que le gardien est “toujours en colère” contre lui, preuve d’une relation encore endommagée.
Un tournant lors de la deuxième saison romaine
Le départ de Szczesny à la Juventus à l’été 2017 permet enfin à Alisson de saisir sa chance. Il devient le gardien titulaire et enchaîne alors les prestations de haut niveau. Lors de la saison 2017-2018, il réalise pas moins de 22 clean sheets toutes compétitions confondues, confirmant les espoirs placés en lui.
Sa saison éclatante porte la Roma jusqu’en demi-finale de Ligue des Champions, une performance historique pour le club italien. Ironie du sort : les Giallorossi s’inclinent face à Liverpool, l’équipe que le Brésilien rejoindra quelques semaines plus tard. Ce parcours européen révèle Alisson au monde entier et scelle son statut de gardien de classe internationale.
Liverpool frappe fort avec un transfert XXL
À l’été 2018, Liverpool débourse près de 62,5 millions d’euros pour rapatrier Alisson, faisant de lui, à l’époque, le gardien le plus cher de l’histoire. Il devient aussi du même coup le troisième transfert le plus onéreux de l’histoire du club. Un investissement qui portera rapidement ses fruits, tant le portier brésilien se montre décisif.
Sous la houlette de Jürgen Klopp, Alisson devient un élément essentiel du système défensif. Il est l’un des grands artisans du sacre en Ligue des Champions 2019, ainsi que du premier titre de Premier League décroché par Liverpool en 2020 depuis 30 ans. Sa sérénité, son jeu au pied et ses arrêts réflexes renforcent l’une des meilleures défenses d’Europe à l’époque.
Un avenir incertain entre blessures et concurrence
Mais depuis quelque temps, les blessures viennent troubler la régularité du gardien de 31 ans. Touché à plusieurs reprises cette saison, son absence a permis à Caoimhin Kelleher de s’illustrer au poste de numéro un. Le jeune gardien irlandais a profité de chaque minute pour montrer sa valeur, plongeant le staff dans un questionnement stratégique.
À cette nouvelle donne s’ajoute l’arrivée pressentie de Giorgi Mamardashvili, l’excellent portier de Valence. Ce recrutement renforce l’incertitude autour de la hiérarchie dans les cages de Liverpool pour les saisons à venir. Alisson, malgré son statut, sait qu’il devra désormais composer avec une concurrence accrue.
L’histoire d’Alisson Becker entreterme d’une trajectoire unique : de ses débuts frustrants à Rome à sa consécration sous les couleurs des Reds, il reste l’un des visages emblématiques de Liverpool. Mais pour combien de temps encore ?